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Depuis plusieurs années des hommes d’affaires tentent de faire authentifier une montre, qu’ils affirment, appartenait à Adolf Hitler. L’horloger suisse Jaeger-LeCoultre nie cette version.
Depuis six ans, un groupe d’hommes d’affaires français tente par tous les moyens de faire authentifier une montre qui, selon eux, aurait appartenu à Adolf Hitler. La maison horlogère suisse Jaeger-LeCoultre, à laquelle il attribue sa confection, nie son authenticité. Une enquête du journal 24 heures expose l’entrelacs de théories autour de cet objet mystérieux, gravé d’un aigle et d’une croix gammée. D’un côté, les héritiers de soldats du bataillon Leclerc qui, selon certaines versions historiques, auraient fait partie des premiers à accéder aux derniers contreforts nazis dans les Alpes bavaroises et auraient donc trouvé la montre à ce moment-là. De l’autre, la maison horlogère qui a tout intérêt à se distancier de cette histoire.
La difficulté dans cette recherche découle de la provenance diverses des différentes pièces de l’assemblage. Preuve irréfutable de sa non authenticité selon Jaeger-LeCoultre, cet aspect serait au contraire un argument pour les héritiers qui rappellent que dans les années trente, pour éviter certaines taxes, beaucoup de montres étaient exportées en pièces détachées depuis la Suisse et assemblées par la suite à l’étranger. Tout comme les protagonistes de cette histoire, l’enquête de 24 heures analyse chaque détail, de l’iconographie de l’aigle au habitudes d’habillement de Hitler, sans arriver à une conclusion unique.