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Enfin une bonne raison de croire en l’avenir

Enfin une bonne raison de croire en l’avenir


À quelques jours de l’ouverture du camp d’entraînement, personne ne prédit la coupe Stanley ni une place dans les séries pour le Canadien. Une nouvelle ère s’amorce pour cette organisation au passé glorieux. Pour la première fois de sa longue histoire, le Tricolore traverse une véritable phase de reconstruction.

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Pendant longtemps, le terme était tabou dans les officines du Centre Bell. Aujourd’hui encore, Kent Hughes n’ose pas prononcer ce mot.

N’empêche, le Canadien en est bel et bien là. Quoiqu’il y soit arrivé par la force des choses. Ce n’était pas dans les cartons après sa participation surprise en finale de la Coupe Stanley, en 2021.

Mais quand Carey Price et Shea Weber sont tombés au champ d’honneur, mis hors de combat par des blessures inguérissables, l’équipe a chuté au fond du précipice.

Du rapiéçage

Il s’en trouve pour dire que ça n’aurait jamais dû se produire.

Regardons plutôt les choses en face.

Depuis sa dernière conquête de la coupe, le Tricolore était au mieux une formation de milieu de peloton. 

L’équipe a raté les séries 11 fois au cours des 27 dernières saisons. C’est trois exclusions de plus qu’à ses 77 premières campagnes dans la Ligue nationale.

À part les Bruins, les quatre autres formations originelles de la LNH, soit les Leafs, les Rangers, les Red Wings et les Blackhawks, ont eu à procéder à un remaniement en profondeur de leurs effectifs dans le présent millénaire.

Trois fois gagnants de la Coupe Stanley entre 2010 et 2015, les Hawks en sont à une seconde phase de reconstruction.

La régularité des Penguins

Les Penguins de Pittsburgh revendiquent la plus longue séquence active de participations aux séries avec 16. 

Il s’agit d’un sommet parmi les ligues majeures en Amérique du Nord.

Sidney Crosby, un joueur générationnel comme il s’en fait à peu près tous les 10 ans, y est évidemment pour quelque chose.

Les Penguins ont été en mesure de bien l’entourer au fil des années. Des joueurs comme Evgeny Malkin, Marc-André Fleury, Kris Letang et Jake Guentzel, pour ne nommer que ceux-là, ont contribué grandement à cette belle continuité qui caractérise l’organisation. 

Mais les Penguins ont souffert avant d’arriver au sommet. C’est le prix à payer pour toute équipe en mode de relance.

Les premières pièces sont là

Les partisans du Canadien doivent se faire à l’idée que les prochaines années apporteront leur lot de désagréments.

Combien de temps ça durera ?

Les dirigeants du Canadien ne peuvent le quantifier eux-mêmes.

Par contre, les prochaines années devraient être porteuses d’un véritable espoir vers les plus hauts sommets, ce qu’on n’a pas vu depuis longtemps à Montréal.

Les amateurs sont déjà conquis par Nick Suzuki et Cole Caufield.

Juraj Slafkovsky a un gabarit comme on n’en a pas vu souvent chez les attaquants à avoir porté le maillot bleu, blanc, rouge.


Juraj Slafkovsky

Photo d’archives, Pierre-Paul Poulin

Juraj Slafkovsky

Donnons-lui le temps de s’adapter au style de jeu et aux patinoires plus petites de la LNH.

L’avenir le dira, mais j’ose croire que, contrairement à Alex Galchenyuk et Jesperi Kotkaniemi, il répondra aux attentes.

Bon coach pour les jeunes

Pourquoi Slafkovsky réussirait-il plus que les deux autres ?

Parce que Martin St-Louis possède les qualités pour mettre les joueurs en confiance.

On l’a vu avec Caufield.

St-Louis est le type d’entraîneur dont le Canadien a besoin dans le contexte actuel. Il sera le premier à dire qu’il lui reste beaucoup à apprendre.

En revanche, il sait comment les joueurs d’aujourd’hui pensent et comment les choses se passent dans un vestiaire. Il en a fait pleinement l’expérience pendant les 17 saisons qu’il a disputées dans la grande ligue.

Son nouvel adjoint Stéphane Robidas a une bonne tête lui aussi. Il devrait être un bon professeur pour les jeunes défenseurs tels que Justin Barron et Jordan Harris, qu’on a vus avec le grand club la saison dernière et qu’on s’attend à voir encore dans la formation cette année.


Justin Barron

Photo d’archives, Martin Chevalier

Justin Barron


Jordan Harris

Photo d’archives, Martin Chevalier

Jordan Harris

Toujours à la défense, il sera intéressant de suivre la progression de Kaiden Guhle et d’Arber Xhekaj, qui ont terminé leur stage junior, ainsi que celle de Mattias Norlinder.


Kaiden Guhle

Photo d’archives, Martin Chevalier

Kaiden Guhle

On ne doit plus vivre dans le passé. Ce fut merveilleux le temps que ça a duré.

Maintenant, il faut aller de l’avant.



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