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En toute intimité | Le Journal de Montréal

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Humaine, naturelle, en toute simplicité et surtout patiente, Diane Dufresne s’est livrée, samedi, lors d’un concert-causerie au Palais Montcalm, où les non-questions du public ont pris pas mal trop de place.

Un événement qui, fruit du hasard, coïncidait avec le 50e anniversaire de son tout premier album intitulé Tiens-toé bien, j’arrive.

Au départ, l’idée de ce concert-causerie, avec des moments où le public pouvait poser des questions semblait prometteuse. 

Il y a eu quelques soubresauts en raison d’interventions pas toujours appropriées ou inintéressantes. Peu de questions, mais beaucoup des témoignages d’amour et d’états d’âme, qui s’étiraient parfois. L’artiste de 78 ans a été très patiente.

Trois segments

Accompagné au piano par Olivier Godin, cette grande dame de la chanson québécoise a abordé, par l’entremise de trois segments, ses débuts, la créativité, qui, pour elle, est synonyme de liberté et le monde d’aujourd’hui. 


La diva s’est racontée en trois segments.

Photo Agence QMI, René Baillargeon

La diva s’est racontée en trois segments.

Elle a expliqué qu’elle a toujours été guidée, dès son jeune âge, par une forte envie de monter sur les planches et de se produire devant un public.

« On dirait que j’ai été mise au monde pour faire ça. C’est tout ce que je voulais faire », a-t-elle fait savoir, racontant, que très jeune, enfant, qu’elle créait des décors avec des éléments tirés des catalogues de la chaîne Eaton.

Sur ses années difficiles, lorsqu’elle a quitté les cabarets de France, pour se produire dans ceux du Québec, fort différents, elle raconte avoir développé sa fougue de rockeuse. 

« C’est là que j’ai appris mon métier, a-t-elle fait remarquer, précisant qu’elle partageait, parfois, sa chambre avec des stripteaseuses.

Gracieuse

Avec sa longue crinière argentée et un peu ébouriffée, portant une grande robe noire stylisée, Diane Dufresne a offert quelques chansons entre ses interventions, intéressantes et pertinentes.


La voix de cette grande chanteuse est toujours juste.

Photo Agence QMI, René Baillargeon

La voix de cette grande chanteuse est toujours juste.

Toujours en voix et gracieuse dans ses mouvements, la diva a offert de superbes moments lors des pièces Que, Partager les anges et Hymne à la beauté du monde. 

Elle module sa voix avec beaucoup de précision. Une voix qui prend toute sa place dans cette formule. Pour être honnête, on en aurait pris beaucoup plus, même si ce n’était pas l’objectif de ce concert-causerie créé durant la pandémie.

Ce fut une belle soirée avec une artiste authentique et qui aurait pu l’être encore plus sans les interventions du public. Diane Dufresne qui chante et qui se raconte. Juste ça, c’était parfait.
 



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