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Deux magistrats fédéraux américains s’engagent dans une nouvelle bataille juridique au sujet de l’avortement.

Aux Etats-Unis, deux juges fédéraux ouvrent un nouveau front dans la guerre autour de l’avortement



ETATS-UNIS: DES JUGES ORDONNENT LE RETRAIT DE L’AUTORISATION DU MIFÉPRISTONE

La bataille pour le droit à l’avortement se poursuit aux États-Unis alors qu’un juge conservateur du Texas a ordonné à la Food and Drug Administration (FDA) de retirer l’autorisation de mise sur le marché du mifépristone, le médicament utilisé pour l’avortement chimique. Cette décision intervient moins d’un an après la décision de la Cour suprême revenant sur le droit constitutionnel à interrompre sa grossesse. L’interdiction ne prendra pas effet avant une semaine pour laisser au gouvernement fédéral le temps de faire appel, ce qui a été immédiatement annoncé par le ministère de la Justice.

UNE INJONCTION CONTRAIRE ORDONNÉE PAR UN AUTRE JUGE FÉDÉRAL

Un autre juge fédéral saisi d’une contre-plainte a ordonné à la FDA de s’abstenir de « changer le statu quo et les droits relatifs à l’accès au mifépristone » dans douze États, dont Washington. L’avortement chimique est devenu la procédure d’avortement la plus courante aux États-Unis depuis la pandémie. Les conservateurs réclament le retrait du médicament, considérant qu’il est dangereux pour la santé des femmes et facilite le contournement des restrictions à l’avortement mises en place dans treize États. Douze États démocrates réclament quant à eux une extension de l’accès au mifépristone pour répondre à l’augmentation de la demande pour ce médicament utilisé plus de 4 millions de fois depuis sa commercialisation.

UNE DÉCISION JUGÉE POLITIQUE PAR LES OPPOSANTS À L’AVORTEMENT

Le juge texan, nommé par Donald Trump, est connu pour son opposition à l’avortement. Il affirme que la FDA a subi des « pressions politiques significatives » pour accroître l’accès à l’avortement chimique et qu’il agit dans l’intérêt général des femmes. Des plaintes avaient été examinées le 28 mars par le juge Thomas Rice, qui n’a rendu sa décision qu’une fois celle de son homologue texan rendue publique. Si le mifépristone est interdit, l’avortement sera effectué avec le seul misoprostol, un agent moins efficace qui risque de mettre la santé des femmes en danger.

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