LES ETATS-UNIS REJETTENT LA LÉGITIMITÉ DES MANDATS D’ARRÊT DE LA CPI CONTRE BENYAMIN NÉTANYAHOU ET YOAV GALLANT
Le jeudi 21 novembre, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à l’encontre du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et de son ancien ministre de la défense Yoav Gallant. Malgré cela, les Etats-Unis restent isolés, étant le seul pays majeur à dénoncer cette décision. La Maison Blanche a fermement rejeté ces mandats, indiquant des erreurs de procédure et affirmant que la CPI n’est pas compétente dans cette affaire.
En mai, lorsque le procureur de la CPI avait demandé l’émission des mandats d’arrêt, Joe Biden avait qualifié cette démarche de "scandaleuse", soulignant qu’il n’y avait aucune équivalence entre Israël et le Hamas. Cette position américaine se veut en solidarité avec Israël et en rejet de la CPI, mais également en déni de complicité des Etats-Unis. Cette question a provoqué des dissensions au sein du département d’Etat.
EXPASÉRATION DE LA BASE PROGRESSISTE
Le représentant républicain Mike Waltz a défendu l’attitude d’Israël, déclarant que le pays avait légitimement protégé son peuple contre des terroristes génocidaires. Il a promis une réponse ferme au supposé biais antisémite de la CPI et de l’ONU. Son collègue Lindsey Graham a qualifié la CPI de "blague dangereuse" et a appelé au vote de sanctions contre elle. Ces positions républicaines illustrent une divergence profonde au sein du pays sur la question de la CPI.
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- Le Monde – En direct : guerre au Proche Orient
- Le Monde – Gaza: les calculs juridiques et politiques des Etats-Unis contre la Cour pénale internationale
Ces articles complémentaires vous permettront d’approfondir votre analyse et de vous forger une opinion éclairée sur cette controverse internationale.
