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Des femmes politiques s’engagent dans une bataille lors d’une réunion parlementaire en Bolivie

En Bolivie, des élues se battent en pleine séance parlementaire


EN BOLIVIE, DES DÉPUTÉES EN VIENNENT AUX MAINS LORS D’UNE SÉANCE PARLEMENTAIRE

Le mardi 23 mai, une séance du Parlement bolivien a dégénéré lorsque plusieurs députées en sont venues aux mains. La cause de cette altercation était le sort de l’opposant Luis Fernando Camacho, emprisonné depuis décembre. Le ministre de l’Intérieur Eduardo del Castillo était présent pour présenter un rapport sur l’affaire, mais il a provoqué la colère des élues d’opposition en les traitant de « groupes de radicaux, voleurs et violents ». La bousculade a duré plusieurs minutes, au cours desquelles les députées se sont frappées et se sont arraché les cheveux. Après une suspension de la séance, des sanctions devraient être prises contre les deux camps politiques.

UNE ALTERCATION POLITIQUE SUR LE FOND D’UNE AFFAIRE DE TERRORISME

L’opposant Luis Fernando Camacho est accusé de terrorisme pour sa participation présumée à un coup d’État contre l’ancien président bolivien Evo Morales en 2019. Cette accusation a été rejetée par ses partisans, qui estiment qu’il s’agit d’une manœuvre politique visant à neutraliser leur leader. La situation politique en Bolivie est tendue depuis la démission forcée de Morales en novembre 2019, suite à des accusations de fraude électorale. Depuis, le pays est dirigé par un gouvernement intérimaire, qui doit faire face à une opposition très active.

LES CONTRADICTIONS D’UN PAYS EN QUÊTE DE STABILITÉ POLITIQUE

Le cas de Luis Fernando Camacho illustre les contradictions de la politique bolivienne. D’un côté, la situation politique est très instable, avec des accusations de fraude électorale, des violences et des arrestations d’opposants. De l’autre, le pays tente de renouer avec la démocratie et la stabilité, notamment en organisant des élections générales en octobre 2020, remportées par le candidat du parti socialiste Luis Arce. Cependant, les tensions politiques ne se sont pas apaisées, comme en témoigne l’incident du 23 mai.

LA NÉCESSITÉ D’UN DIALOGUE POLITIQUE

Pour sortir de cette impasse politique, les différents camps devront engager un dialogue constructif. Les élections de 2020 ont montré que le peuple bolivien aspire à un retour à la démocratie et à la stabilité, mais cela ne peut être accompli sans la participation de tous les acteurs politiques. Les députées qui se sont battues pendant la séance parlementaire ont mis en évidence les clivages politiques qui divisent le pays, mais elles n’ont pas proposé de solutions concrètes pour les surmonter.

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Références :
https://www.lemonde.fr/international/article/2023/05/24/bolivie-bagarre-au-parlement-entre-elues-dopposition-et-de-gauche_6133807_3210.html
https://www.bbc.com/news/world-latin-america-57289665

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