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dernière ligne droite pour le contrat de sponsoring de LVMH

dernière ligne droite pour le contrat de sponsoring de LVMH


« Qu’attendez-vous d’un contrat avec Tony Estanguet ? ». Posée par un représentant des actionnaires LVMH lors de l’assemblée générale du groupe de luxe, qui s’est tenue à Paris jeudi 20 avril, la question a suffi à dévoiler au grand jour le projet olympique que Bernard Arnault négocie avec le président du comité d’organisation de Paris 2024. « Il n’est pas signé. Il est en discussion », a répondu le PDG et fondateur de LVMH.

Le groupe de luxe pourrait rejoindre le quintet de sponsors premium de l’évènement sportif, aux côtés de l’opérateur téléphonique Orange, des hypermarchés Carrefour, du groupe bancaire BPCE, d’EDF et du groupe pharmaceutique Sanofi. « On va continuer à négocier, cela peut prendre quinze jours comme cela peut prendre six mois », a déclaré à la presse Antoine Arnault, directeur de l’image de LVMH, à l’issue de l’assemblée générale.

L’enjeu est de taille pour le Comité d’organisation des Jeux olympiques (COJO). Son budget – 4,4 milliards d’euros à fin 2022 – doit être couvert par une contribution du Comité international olympique (CIO), les recettes de la billetterie et les montants de contrats de sponsoring. Or, depuis le retrait de la compagnie pétrolière TotalEnergies, à la suite du veto de la Ville de Paris, en 2019, le COJO cherche un argentier aux poches aussi profondes pour contribuer à son budget sponsoring évalué à 1,15 milliard d’euros. Ce nouveau partenaire dit de rang premium doit être prêt à payer plus de 100 millions d’euros. Dès lors, la signature avec LVMH, groupe qui a dégagé 14,1 milliards d’euros de résultat net en 2022, serait une bouffée d’oxygène.

« Enormément de juridique »

Et, puisque ce rapport de forces lui est favorable, LVMH est particulièrement exigeant quant à sa participation. « Une négociation, c’est toujours complexe surtout avec les organismes, ou les entreprises, étrangers, il y a énormément de juridique, des discussions dans tous les sens », a formulé Antoine Arnault, jeudi 20 avril. Les discussions portent notamment sur le périmètre d’exposition des marques du groupe LVMH susceptibles de réaliser des opérations de communication pendant les épreuves des Jeux olympiques et donc d’apparaître lors des retransmissions télévisées de l’Olympiade entre le 26 juillet et le 11 août, puis la Paralympiade du 28 août au 8 septembre.

D’après la Lettre A, les dirigeants de LVMH « ont voulu payer le prix d’un partenariat national tout en obtenant une partie des avantages réservés aux deals internationaux ». C’est-à-dire les contrats que les Coca-Cola, Toyota et Airbnb ont renouvelés, en tablant sur une audience télévisée de l’ordre de 4 milliards de personnes à Paris.

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Depuis le retrait de TotalEnergies en 2019, le Comité d’organisation des Jeux olympiques (COJO) de Paris 2024 cherche un nouveau partenaire pour aider à couvrir son budget de sponsoring de

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