La première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, a profité d’une conférence de presse pour annoncer qu’elle renonçait à un accord impliquant le domaine de la santé et le Forum économique mondial (FEM), lundi après l’assermentation de son nouveau cabinet.
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Smith a affirmé qu’elle ne travaillera pas en collaboration avec un groupe qui veut contrôler les gouvernements et qu’elle n’a aucun intérêt à s’impliquer avec le FEM, organisation à but non lucratif ayant comme mission d’investir dans la gestion et la protection de la planète.
«Je trouve que c’est déplaisant quand des milliardaires se vantent du contrôle qu’ils exercent sur les dirigeants politiques», a-t-elle expliqué aux journalistes.
D’autre part, la première ministre du Parti conservateur uni a déclaré qu’elle était en accord avec le chef du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilievre, qui a assuré que lui et son caucus n’auraient aucun lien avec le Forum économique mondial.
Rappelons que vendredi dernier, la première ministre a déclaré que l’entente entre Services de Santé Alberta et le FEM prenait fin. Un partenariat qui avait pour objectif d’améliorer le système de santé.
Ancienne journaliste et animatrice de radio, Smith a refusé de répondre aux questions entourant sa décision.
«Je ne pense pas que la personne responsable du FEM soit médecin. Je ne pense pas qu’il soit infirmier, ni paramédical, ni un professionnel de la santé, a-t-elle affirmé. Je vais suivre les conseils des professionnels de la santé de première ligne pour régler les problèmes locaux que nous avons.»
Une déclaration qui fait réagir
De son côté, la politologue de l’Université Mount Royal de Calgary, Lori Williams, s’est demandé pourquoi Smith voulait mettre fin à «un accord qui a le potentiel de fournir des informations permettant de sauver des vies, d’améliorer la santé et qui pourrait être bénéfique pour les Albertains, simplement parce qu’elle a des doutes sur le FEM».
Rappelons que le nouveau gouvernement de l’Alberta a été annoncé le 21 octobre dernier et est dorénavant composé de 27 membres et 11 secrétaires parlementaires, d’après le Edmonton Journal.
