Un cortège de planches enfermées dans d’imposantes housses défile sur les tapis roulants de l’aéroport de Casablanca, principal lieu d’escale pour qui veut se rendre à Dakhla depuis l’étranger. Perdue dans l’extrême sud marocain, cette destination nichée entre mer et désert est plébiscitée par les amateurs de kitesurf du monde entier depuis environ vingt ans, en raison du vent, qui y souffle quasiment toute l’année.
Il y a encore quelques années pourtant, seul un avion se posait chaque semaine sur cette terre désertique. Aujourd’hui, les quatorze vols en provenance de Casa sont pleins. « Et les kiteurs représentent 90% des voyageurs », confirme Laila Ouachi, la soixantaine pimpante, l’une des premières à avoir parié sur le potentiel de la presqu’île en créant l’association Lagon Dakhla pour le développement du sport et l’animation culturelle.
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