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Cornaux (NE)Une vieille centrale à gaz pourrait être appelée à la rescousse cet hiver
En cas de pénurie d’électricité, l’installation de Groupe E devrait faire partie du dispositif d’urgence de la Confédération.
Cet hiver, en cas de pénurie d’énergie, la vieille centrale à gaz de Groupe E construite en 1966-67 à Cornaux (NE) pourrait retrouver une activité plus soutenue. Le responsable de la production thermique et de l’environnement au sein de l’entreprise, explique dans «La Liberté»: «Si elle est retenue, la centrale peut être mise en route sur ordre de la Confédération dès le 1er février 2023». Mais pour Laurent Ducrest, l’idéal serait quand même qu’elle soit sollicitée le moins possible.
L’un des avantages de la centrale est qu’elle est reliée à la raffinerie de Cressier. Et si l’installation transforme le gaz en électricité, elle peut aussi être alimentée au mazout, un atout en cas de pénurie de gaz, détaille le quotidien fribourgeois. L’usine est aujourd’hui une centrale de secours ou d’appoint qui marche une dizaine de fois par an, pour pas plus d’une vingtaine d’heures au total, mais jusqu’en 1973, elle tournait chaque hiver durant cinq mois. Le problème, c’est que le CO₂ dégagé par la combustion du gaz ou du mazout contribue au réchauffement climatique. «Un mal nécessaire dans un contexte de crise», estime le responsable.