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Collège Montmorency en confinement: trois blessés par balle et un suspect en fuite à Laval

Collège Montmorency en confinement: trois blessés par balle et un suspect en fuite à Laval


Des étudiants et le personnel du Collège Montmorency, à Laval, sont confinés vendredi soir par mesure préventive à l’intérieur des murs de l’établissement scolaire après que des coups de feu aient été entendus.

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L’appel a été reçu vers 17h30 par les policiers de Laval. Il n’y aurait pas de tireur actif pour le moment, a indiqué le lieutenant en devoir.

Un suspect serait cependant en fuite alors que trois personnes auraient été blessées par balle lors de l’événement qui se serait passé dans le parc à proximité du Cégep.

Sophie Gauthier était dans sa chambre en résidence étudiante située à quelques pas du cégep lorsqu’elle a vu l’important déploiement policier par sa fenêtre. En s’approchant du l’établissement, des étudiantes lui auraient confié avoir vu les victimes de la fusillade.

«Elle a vu des gens qui criaient, qui saignaient. Une autre a entendu des coups de feu. Moi je n’ai rien entendu. J’étais dans la douche», raconte au bout du fil la femme de 23 ans qui étudie en technique d’éducation à l’enfance au Collège Montmorency.

«Étonnée et choquée» qu’une fusillade survienne aussi près de chez elle, elle craint pour sa sécurité.

«Je dirais que j’ai peur. Je n’ai pas le goût de sortir. Est-ce qu’il [le tireur] va rentrer ici? Qu’est-ce qui va se passer? C’est un peu nébuleux.»

Peu avant 18h, Patrick Taillon a reçu un texto inquiétant de son fils Antoine qui terminait son dernier cours de la journée.

«Ce qu’il nous a texté, c’est que lui est sa classe étaient en confinement dans l’école avec leur enseignant et que la police était dehors», raconte M. Taillon, dont le fils étudie en informatique au Collège Montmorency. «ll est avec ses collègues et ils écoutent les nouvelles sur leur cellulaire», poursuit-il.

Aussitôt, Patrick Taillon a été pris par l’angoisse et tentait par tous les moyens de savoir si la sécurité de son fils était compromise. Il a craint le pire scénario, soit celui d’un tireur fou visant les étudiants.

«J’étais très inquiet. Qu’est-ce qui va arriver? Est-ce qu’il est en sécurité? Est-ce qu’ils vont retrouver le tireur? Est-ce qu’il est toujours libre? Il y a beaucoup de questions qui nous passent par la tête à ce moment-là.»

«Ce qui nous vient en tête, c’est ce qui se passe aux États-Unis ou des événements comme à Polytechnique, poursuit-il. On essaie d’avoir plus de nouvelle avant de se faire habiter par un sentiment de panique.»

Cet événement survient quelques heures après que des étudiants du Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu ont été confinés. Un jeune homme suspect avait été arrêté vêtu d’une veste pare-balles.



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