Un couple qui a visité 54 maisons pendant la pandémie avant de réussir à en acheter une dit avoir vécu une expérience épouvantable.
« Ça a été difficile, très difficile. […] J’étais tellement découragée, […] j’ai failli faire une dépression », soupire Christiane Privé.
Mme Privé et son mari, Nelson Defoy, étaient retournés vivre, à la retraite, dans leur région natale, au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Mais ils ont eu le désir de se rapprocher de leurs enfants en 2020.
Après avoir placé leurs biens dans un entrepôt à Joliette et été habiter dans l’appartement de leur fille, ils ont alors réalisé dans quel panier de crabes ils avaient mis les pieds.
« Les gens donnaient 50 000 $ de plus, l’autre mettait 100 000 $ de plus. […] On voulait pas embarquer là-dedans. Ils nous donnaient 15 minutes pour visiter, ça n’avait pas d’allure », raconte le couple.
BEAUCOUP DE PRESSION
La pression était forte aussi pour qu’ils renoncent à toute condition, comme une inspection, selon eux.
À au moins une reprise, le couple a dit suspecter que des courtiers s’échangeaient des informations pour stimuler une surenchère.
« C’est difficile à vérifier, mais ils sont pas supposés de dévoiler le montant que l’autre a donné », explique M. Defoy.
Le couple qui avait eu une très mauvaise expérience avec un premier courtier croit que c’est leur nièce, qui est aussi courtière, qui leur a permis d’éviter le pire et de trouver la perle rare à Saint-Lin-Laurentides.
« Il faut les prendre les agents [pour acheter]. Ils peuvent fouiller plus que nous et ils savent où aller. Si on n’avait pas eu d’agent, on se serait fait avoir », juge Nelson Defoy.