Invaincu au Centre Bell depuis le début de la saison, le Canadien tentera d’étirer à trois sa série de victoires. Une séquence qu’il n’a vécu qu’à une seule occasion pendant la saison. Avec Martin St-Louis nouvellement en poste, le Tricolore avait même savouré cinq gains de suite du 17 au 26 février.
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Après la visite des Coyotes, qui ont été une proie facile, la formation montréalaise risque d’affronter un défi un peu plus grand. Vainqueurs de trois de leurs quatre premiers affrontements, les Stars de Dallas n’ont toujours pas subi la défaite en temps réglementaire.
Leur défense passablement étanche n’a alloué que six buts depuis le début de la campagne. Devant le filet, Jake Oettinger, avec un taux d’efficacité de ,966, n’est pas étranger à cette situation. Par conséquent, les troupiers de St-Louis devront se montrer insistants en zone adverse.
«Il faudra être patients en attaque et étirer notre temps de possession dans leur territoire. Si tu peux éviter les jeux à risque, il va falloir qu’ils se défendent plus longtemps. Quand ça arrive, ça crée plus de brèches, ça amène des occasions et ça peut les inciter à écoper de punitions», a expliqué Martin St-Louis.
Pour faire face aux meneurs de la Division centrale, St-Louis n’apportera qu’un seul changement à sa formation. Rem Pitlick réintégrera la formation après avoir été laissé de côté lors des trois derniers matchs. Il prendra la place de Juraj Slafkovsky, blessé au haut du corps.
Le Tricolore a fait savoir que l’état de santé de sa recrue allait être réévalué quotidiennement. Sans parler de certitude, on peut penser que la mise en échec que lui a servie Josh Brown, juste avant qu’il n’inscrive son premier but dans la Ligue nationale de hockey (LNH), jeudi soir, a eu plus de conséquences qu’il n’y paraissait.
Une arme de plus à court d’un homme
Puisque St-Louis est toujours du genre à voir le verre à moitié plein, il a rapidement fait remarquer que la présence de Pitlick dans la formation lui permettrait d’avoir sous la main un joueur de plus qui est capable d’évoluer en infériorité numérique.
Il a tout de même reconnu que la situation de l’Ontarien de 25 ans n’avait pas dû être facile à vivre au cours de la dernière semaine.
«C’est certain que ne pas jouer, ce n’est pas plaisant, a-t-il indiqué. L’an passé, il y avait moins de circulation à cette position. On avait plus de blessures et moins de profondeur. Là, c’est le contraire: on est en santé avec beaucoup de profondeur. Donc, ça baisse le temps d’utilisation d’un peu tout le monde.»
Rencontré dans le vestiaire, le principal intéressé, qui n’avait été laissé de côté qu’une seule fois en 47 rencontres avec le Tricolore, la saison dernière, a admis qu’il lui était parfois difficile de se contenter du rôle de spectateur, mais qu’il tentait de maximiser chaque occasion.
«J’adore le hockey. Donc, c’est certain que je préfère jouer. Mais j’essaie d’apprendre de toutes les situations. Par exemple, l’autre soir, Sidney Crosby était ici. Je n’avais [pas encore] vraiment réalisé comment il se déplace sur la patinoire ni remarqué sa technique de virage. Ce sont de petits détails que je peux ajouter à mon jeu.»
Les Joel se rapprochent un peu plus
Par ailleurs, Joel Edmundson et Joel Armia ont franchi une nouvelle étape dans leur processus de réadaptation. Les deux Joel s’entraînaient avec leur coéquipier pour la première fois. Toutefois, ils portaient tous les deux une couleur de chandail les soustrayant de tout contact.
«“Eddy” [Joel Edmundson], c’est un gros bonhomme. J’ai dit à “Roby” [Stéphane Robidas]: «câline qu’il est gros!» a rigolé St-Louis.
Le jour où Edmundson réintégrera la formation, le Canadien pourra assurément se targuer de miser sur l’une des brigades défensives costaudes de la LNH.
«C’est le fun de le voir patiner avec nous. Il a une présence assez imposante sur la patinoire. Il a sa réputation à travers la LNH. C’est un gars qui est difficile à affronter. Il va nous aider à gagner encore plus de matchs», a estimé David Savard.
Sans compter que le retour d’Edmundson pourrait ramener un peu plus à la normale le temps d’utilisation de certains arrières du Canadien, dont Savard, qui passe en moyenne par match 22 min 42 s sur la patinoire.
Caufield-Suzuki-Monahan
Dadonov-Dvorak-Gallagher
Drouin-Dach-Anderson
Pitlick-Evans-Hoffman
Guhle-Savard
Harris-Kovacevic
Xhekaj-Wideman
Allen
Montembeault