in

Aux Etats-Unis, le campus de Columbia en proie à la violence lors des affrontements à Gaza

Aux Etats-Unis, le campus de Columbia en état de siège sur fond de guerre à Gaza


AUX ETATS-UNIS, LE CAMPUS DE COLUMBIA EN ÉTAT DE SIÈGE SUR FOND DE GUERRE À GAZA

Le campus de l’université Columbia à New York est actuellement le théâtre de vives tensions liées au conflit entre Israël et le Hamas à Gaza. Le lundi 22 avril, une étudiante nommée Milène Klein, préparant la Pâque juive, a été aperçue arborant un drapeau palestinien et le mot « juive » écrit sur ses joues. Cette jeune femme de 21 ans, étudiant la philosophie et les littératures comparées, fait partie d’un groupe d’étudiants juifs de Columbia qui soutiennent ouvertement le mouvement contre la guerre à Gaza. Le campus, qui compte une importante population d’étudiants juifs, a été le théâtre de violents affrontements entre les différents groupes d’étudiants, conduisant à des arrestations et à une suspension des cours en urgence.

Les tensions persistantes ont transformé l’université en un camp retranché, avec une présence policière renforcée et une atmosphère de méfiance régnant parmi les étudiants. Des slogans anti-israéliens, voire antisémites, ont été proférés, laissant les étudiants juifs se sentir menacés et agressés verbalement. Au cœur de ce conflit, une bataille politique a émergé, opposant un campus et un corps professoral engagés à gauche, une communauté juive préoccupée et des républicains cherchant à museler toute critique d’Israël.

ENTRE LE GROTESQUE ET LE MACCARTHYISME

La situation s’est intensifiée le 17 avril dernier, lorsque la présidente de l’université Columbia, Nemat Shafik, a témoigné devant une commission du Congrès. Cette audition a marqué un tournant dans la crise, mettant en lumière les enjeux politiques et sociaux qui divisent le campus. L’intervention du président américain lui-même, condamnant les manifestations antisémites sur les campus et appelant à une compréhension de la situation des Palestiniens, a ajouté une dimension nationale à ce conflit local.

Les événements à Columbia reflètent les tensions plus larges qui secouent les campus américains, avec d’autres établissements d’enseignement supérieur se mobilisant pour soutenir la cause palestinienne. La question du respect des règles internes des universités en temps de conflit est au cœur des débats, avec des conséquences potentiellement lourdes pour les institutions concernées.

Pour aller plus loin sur ce sujet, vous pouvez consulter les articles suivants :

– Article sur les manifestations étudiantes à Yale : [lien](https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/23/yale-une-soixantaine-d-etudiants-arretes-lors-de-manifestations-pour-la-palestine_6002547_3210.html)
– Analyse des tensions dans les universités américaines : [lien](https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/23/etats-unis-les-campus-un-nouveau-front-dans-le-conflit-israelo-palestinien_6002552_3210.html)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

les militants indépendantistes dénoncent un nouveau « pacte colonial »

Les militants indépendantistes critiquent un nouvel accord rappelant le colonialisme.

La guerre en Ukraine : Kyiv limite l’aide consulaire pour les hommes en âge de combattre à l’étranger.