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La vieille ville de Lamu au Kenya, le parc national des Virunga en République démocratique du Congo ou encore Koutammakou au Togo… Autant de sites magnifiques reconnus au patrimoine mondial culturel et naturel de l’Unesco. Pourtant, comparée aux autres continents, l’Afrique est sous-représentée. Les sites classés constituent seulement 12 % de la totalité des biens inscrits. Nos deux invités entendent bien changer cela. Lazare Eloundou Assomo, directeur du patrimoine mondial de l’Unesco et Souayibou Varissou, directeur exécutif du fonds pour le patrimoine mondial africain, nous parlent des actions prioritaires pour une meilleure reconnaissance des sites du patrimoine en Afrique dans les cinquante prochaines années.
La jeunesse du continent, victime de l’industrie du tabac
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que le tabagisme va exploser en Afrique à l’horizon 2025. Au Sénégal, certains enfants commencent à fumer dès l’âge de 7 ans, selon le Programme national de lutte contre le tabac. Un phénomène qui inquiète les associations et les autorités sanitaires, au vu des maladies et cancers provoqués par l’addiction à la cigarette. Les coûts de santé associés au tabagisme sont évalués à environ 112 millions d’euros par an dans le pays.
La Tunisie veut une meilleure reconnaissance de son or vert
L’huile d’olive est un pilier de l’économie tunisienne. Troisième producteur mondial derrière l’Espagne et l’Italie, le pays exporte son huile d’olive vers plus de 60 pays dans le monde. Certains entrepreneurs du secteur veulent aller au-delà de cette exportation en vrac. Ils ont décidé de former des oléologues. Ces dégustateurs spécialisés auront ensuite pour mission de promouvoir la qualité des marques locales.