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Les séquelles du génocide sur la société rwandaise, séquelles psychologiques et parfois invisibles, sont au cœur du roman de Dominique Celis, « Ainsi pleurent nos hommes ». L’autrice fait le récit de l’amour incendiaire d’un couple confronté aux séquelles du génocide de 1994, entre histoire collective et individuelle. Deux amants hantés par le souvenir de leurs disparus, ses tantes pour Erika, toute sa famille pour Vincent. Dominique Celis interroge aussi sur le processus de « réconciliation » alors que victimes et bourreaux d’hier vivent aujourd’hui côte à côte et peuvent se croiser au détour d’une rue ou d’une station-service.
- Également au sommaire de cette édition :
Procès de Félicien Kabuga : au Rwanda, les survivants du génocide attendent que justice soit rendue
Le « financier » présumé des massacres, Félicien Kabuga, comparaît devant un tribunal des Nations unies à La Haye. Autrefois l’un des hommes les plus riches du pays, il est le dernier suspect principal du génocide de 1994 à être traduit en justice. Arrêté en 2020 près de Paris, après 25 ans de cavale, il est notamment accusé d’avoir financé des milices hutu et d’avoir incité au massacre ethnique qui a fait plus de 800 000 morts. Au Rwanda, son ombre plane toujours. Des victimes et témoins racontent.
Le Taekwondo, deuxième sport national après le football en Côte d’Ivoire
Cet art martial coréen est très implanté depuis les années 1970 en Côte d’Ivoire et bénéficie d’un engouement grandissant, notamment grâce aux performances des athlètes ivoiriens lors des compétitions internationales. Le nombre de licenciés grimpe en flèche : ils sont aujourd’hui plus de 50 000 dans 350 clubs.