Comme il l’a fait à tous les niveaux de son cheminement, Samuel Poulin a attiré l’attention dès ses premiers coups de patin dans la Ligue nationale de hockey (LNH). Le jeune Québécois a obtenu un point dès ses débuts avec les Penguins de Pittsburgh, mardi soir.
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L’ailier droit a su quelques heures avant la rencontre face aux Flames de Calgary qu’il faisait partie de la formation de l’entraîneur-chef Mike Sullivan. Il a rapidement été inséré au sein du troisième trio et sur l’une des vagues d’avantage numérique.
C’est d’ailleurs sur le jeu de puissance que le choix de premier tour des Penguins, le 21e au total du repêchage de 2019, a ouvert son compteur. Aux côtés d’Evgeni Malkin et de Jeff Carter, il a participé au seul filet des «Pens», qui se sont inclinés 4 à 1.
«Je suis arrivé sur la glace et “Geno” m’a passé la rondelle. J’ai repéré “Carts” au milieu, donc je lui ai remis la rondelle. En peu de temps, elle est entrée [dans le filet]. Ça s’est passé très rapidement», a-t-il expliqué en point de presse après la rencontre.
Auteur d’un but en quatre matchs dans la Ligue américaine cette saison, sa deuxième chez les professionnels, Poulin a semblé à sa place. Il a conclu avec deux tirs, une pénalité mineure et un différentiel de -2.
«Je crois que Sam a bien joué, a mentionné Sullivan. Il nous a procuré beaucoup d’énergie et évidemment, tu n’oublies jamais ton premier match dans la LNH. C’est important. Nous sommes heureux de ses progrès et de voir son jeu évoluer, et il a vraiment mérité la chance de jouer ce soir. Je pense qu’il a livré une solide performance.»
Un moment important
La famille de l’athlète de 21 ans s’y connaît plutôt bien au hockey. Le père de Poulin, Patrick, a disputé plus de 600 matchs dans la LNH. Comme son fils, il a été un choix de premier tour. Il a effectué ses débuts trois décennies plus tôt, avec les Whalers de Hartford, en 1991-1992.
Jamais Patrick ou la mère de Samuel, Annick, n’auraient raté ce moment important pour leur fils, même si le voyage du Québec vers l’Alberta a dû se faire très rapidement. Prévenus une heure avant Samuel, ils ont fait leurs bagages en vitesse et ont emmené avec eux leurs deux autres enfants, Nicholas et Kathryn.
Ils ont finalement raté la première heure de la rencontre et n’ont pu voir Poulin effectuer son tour de glace en solitaire, lui qui a confié avoir eu les jambes qui tremblaient à ce moment.
«Il a travaillé tellement fort pour arriver ici. Cette année, il y avait quelque chose de différent en lui au camp d’entraînement. Nous savions que ça pouvait arriver cette année», a confié Annick au site web des Penguins.
«Je disais justement à ma fille que lorsqu’il avait 5 ou 6 ans, il a dit: “Maman, un jour, je jouerai dans la LNH, et je jouerai avec Crosby et Ovechkin.” Ils étaient les deux meilleurs joueurs. Maintenant, il est sur la glace avec eux. C’est juste fou, c’est irréel», a ajouté la mère de famille ne pouvant pas être plus fière.