L’Estrien d’adoption Raphaël Derome revient sur sa carrière victorieuse, dans le cadre du documentaire sportif «Au Revoir», qui a été lancé en grande pompe aujourd’hui sur toutes les plateformes numériques.
Ce long-métrage était aussi une façon de faire découvrir le «wakeboard» à un plus grand public.
«Pour moi, c’était important de quitter à mon meilleur. C’était un défi que je m’étais lancé depuis que j’étais jeune. Je ne voulais pas partir, parce que mes commanditaires ou l’industrie me disaient que c’était terminé. […] Je sentais que c’était le bon moment», a expliqué d’entrée de jeu celui qui a pratiqué ce sport pendant une quinzaine d’années.
L’athlète de 30 ans, qui habite maintenant l’Estrie, a été nommé en 2020 meilleur «wakeboarder» de la décennie. Il revient sur ses nombreux exploits dans le documentaire sportif «Au Revoir», qui a été acclamé à l’international. Le long-métrage a récolté de nombreux prix dans des festivals, comme le BendFilm Festival et le Newport Beach Film Festival.
En plus de revenir sur les prouesses de Raphaël Derome, ce documentaire explore plusieurs thématiques, comme la dynamique familiale du clan Derome. Le père de Raphaël est un ancien athlète en ski nautique, et son frère, Olivier, est aussi «wakeboarder» professionnel. La compétition entre les deux frères a parfois créé une certaine rivalité.
La dernière représentation du documentaire aura lieu ce vendredi, au Musée de la Civilisation de Québec.
Raphaël Derome envisage maintenant son avenir d’un bon œil, lui qui se concentrera sur des projets de construction avec son père. «Mais ça reste que je serai toujours un “wakeboarder” au fond de moi, c’est sûr», a avoué le champion du monde.