C’est avec surprise et consternation que Djibouti s’est levé au matin du 7 octobre, en apprenant qu’une attaque menée depuis le territoire éthiopien avait provoqué dans la nuit sept morts et quatre blessés au sein de l’armée djiboutienne. L’assaut a été déclenché vers 2h du matin par une centaine de rebelles, membres de la branche armée du Front pour la restauration de l’unité et la démocratie (Frud). Créé en 1991, ce mouvement continue de mener des actions armées dans le nord du pays au nom de la communauté afar, malgré l’accord de paix signé en 2001.
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Il a d’ailleurs rapidement revendiqué cette opération par l’intermédiaire de son chef politique Mohamed Kadamy, réfugié en France, où il a obtenu le statut de réfugié politique en 2006. Dans un communiqué, ce dernier confirme, qu’en plus des pertes infligées, ses hommes ont quitté le terrain en bon ordre, emmenant avec eux six prisonniers – ce qu’a confirmé le gouvernement djiboutien.