Le maire se défend d’être inactif dans Saint-Roch et soutient que le Service de police s’attaque «depuis des semaines et des mois» au problème de violence et de vente de drogue.
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«On le fait déjà. C’est pas parce que M. Villeneuve sort un jeudi après-midi en disant : « Il faut plus de patrouilles» qu’on se met à faire plus de patrouilles. C’est pas le maire qui décide non plus.»
Le maire Bruno Marchand a réagi à une sortie du chef de l’opposition officielle, Claude Villeneuve, qui réclamait la semaine dernière des actions pour mettre fin au «marché de drogue à ciel ouvert» dans le quartier et aux enjeux de violence. M. Marchand rappelle que le maire ne peut pas «dire quoi faire au chef de police», sinon «on est dans le trouble».
Résultats
«On prend à bras le corps ce problème-là.» D’autres actions seront annoncées de façon «imminente», dit-il. «Il y a des gestes qu’on pose, notamment avec les groupes communautaires et le CIUSSS qui vont donner des résultats» et qui seront dévoilés bientôt.
Il dit laisser passer la période électorale et avoir l’intention ensuite de s’attaquer en bonne et due forme à l’objectif d’itinérance zéro avec le prochain ministre de la Santé. «Je l’appelle et je lui demande de faire une sortie où on s’engage lui et moi, avec le CIUSSS, à l’itinérance zéro.»
Pour Claude Villeneuve, il n’est pas impensable qu’un maire appelle le chef de police pour lui demander de porter une attention particulière à un problème dans un quartier. Il se félicite de sa sortie qui a fait selon lui bouger les choses.
«Dilettante»
Il qualifie la réaction du conseiller du quartier, Pierre-Luc Lachance, de réaction «en dilettante».
«Je m’en vais en Californie jouer de la harpe en regardant St-Roch brûler», a-t-il imagé, en référence à une mission à l’étranger à laquelle le vice-président du comité exécutif participe ces-jours-ci.
