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Votations du 25 septembreLes gros vendeurs de soda financent le «non» à l’assurance des soins dentaires
À une semaine du scrutin cantonal neuchâtelois, les sponsors de la campagne d’opposition à l’initiative sont connus.
Le 25 septembre prochain, les citoyens du canton de Neuchâtel devront dire s’ils souhaitent ou non instaurer une assurance dentaire obligatoire. Grâce à la loi sur la transparence, le Matin Dimanche révèle que le lobby des sodas et les assureurs privés financent la campagne d’opposition à l’initiative. L’Association suisse des sources d’eaux minérales et des producteurs de soft drinks (SMS), qui défend les intérêts des gros vendeurs comme Coca ou Rivella, et l’Association suisse d’assurance (ASA) ont chacune engagé 10’000 francs, rapportent nos confrères.
Pour Baptiste Hurni (PS/NE), président de la section romande de la Fédération suisse des patients, la première association craint pour son chiffre d’affaires, puisque le texte demande aussi de financer la prévention en matière de soins dentaires, tandis que les assureurs privés s’inquiètent pour leur clientèle. L’ASA se défend en disant que le modèle actuel de médecine dentaire est comparativement peu coûteux en Suisse et fonctionne avec succès. La SMS, elle, explique que son soutien date de mai dernier, lorsque l’instauration de taxes sur les boissons sucrées avait été discutée. Un contre-projet qui avait été ensuite refusé par le Grand Conseil.