Le chef d’État estime, comme beaucoup de dirigeants occidentaux, que ces référendums ne doivent pas être reconnus.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a minimisé mardi l’importance de « référendums » d’annexion de territoires ukrainiens par la Russie tout en saluant la condamnation de ce projet par l’Occident.
« Je remercie tous les amis et partenaires de l’Ukraine pour leur condamnation massive et ferme des intentions de la Russie d’organiser d’énièmes pseudo-référendums », a-t-il déclaré dans son adresse traditionnelle.
L’Occident dénonce à l’unisson
Parmi les premiers dirigeants à réagir, Emmanuel Macron a évoqué une « parodie » de référendums. Le dirigeant français s’est également exprimé sur le sujet depuis l’Assemblée générale des Nations unies, et a assuré qu’il devait discuter dans les jours à venir avec Vladimir Poutine.
Washington, de son côté, a fustigé des « simulacres » de référendums. « Les États-Unis ne reconnaîtront jamais les prétentions de la Russie sur des parties prétendument annexées de l’Ukraine », a ajouté Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, lors d’un point presse.
L’Otan, par l’intermédiaire de son secrétaire général Jens Stoltenberg, a dénoncé une « nouvelle escalade de la guerre » de la part de la Russie. Même son de cloche en Allemagne, puisque le chancelier Olaf Scholz a parlé de « référendums fictifs » qui ne sont « pas acceptables ».