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Victoire rassurante pour Butler | Le Journal de Montréal

Victoire rassurante pour Butler | Le Journal de Montréal


Oh ! Que Camille Estephan était soulagé ! On dirait que chacune des sorties de Steven Butler est une question de vie ou de mort. Pourtant, le grand jeune homme poursuit une fort belle carrière.

Hier, il a littéralement assommé le coriace Mark DeLuca au deuxième round d’un combat pour le titre NABA, au Casino de Montréal.

Si le premier round a semblé compliqué pour Butler, il a allongé son jab au deuxième et a cogné solidement DeLuca d’une droite. L’ancien marine a tenté vaillamment de se relever, mais ses jambes le supportaient à peine.

« C’était un coup très lourd. Parfois, ça en prend juste un », a noté l’ancien champion du monde David Lemieux. 

Mettons qu’il s’y connaît en droite solide.

En travaillant avec son père Clint Butler et de retour avec Rénald Boisvert, Butler a semblé avoir retrouvé une confiance que sa défaite contre Ryota Murata avait ébranlée. En tous les cas, c’est un jeune mais expérimenté boxeur qui est retourné au vestiaire après avoir laissé sa signature : « Bang Bang ». 

Je prends quelques lignes pour souligner l’intelligence du combat mené par Thomas Chabot contre un client mexicain qui n’était pas si évident. Ce jeune homme a quelque chose de spécial…

TROIS FINALES À SHAWINIGAN

Roger Lavergne et Claude Vallée ont suivi avec intérêt le gala d’hier au Casino. Et ils étaient impatients d’assister aux deux derniers combats de la soirée. Ceux d’Arslanbek Makhmudov et de Steven Butler. 

Si les deux ont gagné hier soir, on devrait les retrouver le 16 décembre à Shawinigan.

C’est simple, on va offrir à la Mauricie trois finales, soutient Roger Lavergne, le président des Cataractes et partenaire de Camille Estephan. On compte sur un combat de championnat pour Mary Spencer, dont la conjointe est de Shawinigan, et deux batailles de poids lourds avec Simon Kean et Arslanbek Makhmudov. 

Et Camille Estephan attendait le résultat du combat de Butler pour ajouter son nom à la carte.

Preuve que ça va être gros, Michel Angers, le maire de Shawinigan, était assis avec Estephan. Personne n’a vu Valérie Plante.

Et le 27 octobre à Gatineau, on va avoir le plaisir de retrouver Junior Ulysse. En finale, évidemment. 

ENCORE DES NOUVELLES D’OSCAR

Le promoteur Yvon Michel travaille encore activement à boucler un combat en Colombie pour Oscar Rivas. « Kaboom » devait défendre son titre Bridgerweight le 13 août contre Lukasz Rozanski à Cali. Le combat a été reporté et voilà qu’on s’active à le présenter le 29 octobre à Barranquilla, une ville de riches située à sept kilomètres de la mer des Caraïbes. 

Semblerait que l’argent soit disponible. Le problème serait de le garantir pour s’assurer que les boxeurs touchent leurs millions après le combat.

Au Québec, c’est la Régie des alcools, des courses et des jeux qui remet les chèques aux boxeurs.

Mais c’est un secret de Polichinelle que les boxeurs signent deux contrats. Un déposé à la Régie et un autre parfois de l’État du Nevada, dont le promoteur respecte les clauses de son propre chef. 

Dans le fond, ce serait simple. Juste à envoyer l’argent chez Michel Hamelin à Thetford Mines. Manquera pas une cenne.

PARLANT DE MICHEL HAMELIN

Et à propos de Michel Hamelin, on a remarqué encore une fois sa présence au Casino pour la finale avec Arslanbek Makhmudov. Hamelin va souvent remplir des mandats pour la WBC et la NABF. Sa réputation a depuis longtemps dépassé les frontières du Québec.

Par contre, on a noté l’absence de Paul Dubé. On lui souhaite un prompt rétablissement. 

Spencer contre Dicaire ?

Aurons-nous la chance d’assister à un combat de championnat entre Mary Spencer et Marie-Ève Dicaire ? 

Marie-Ève a touché une bourse de 125 000 $ pour affronter Claressa Shield. Yvon Michel espère arracher 150 000 $ pour un combat d’unification contre Natasha Jonas, championne WBO. L’Angleterre semble prête à payer de gros montants pour des combats de femmes.

Spencer était présente hier soir au Cabaret du Casino. Elle remplaçait comme analyste Russ Anber pour un combat. En passant, si vous l’aviez raté, Russ a quitté RDS pour s’en venir chez TVA Sports.

Si j’ai bien compris, on pourrait avoir Dicaire contre Spencer si quelqu’un est prêt à payer 151 000 $ à la championne ? 

Ce serait jouable pour un promoteur prêt à présenter le combat dans une salle pouvant contenir au moins 5000 personnes. Avec les télés américaines et québécoises, y aurait même un profit possible.

D’ailleurs, Yvon Michel espère attirer au moins 4000 amateurs pour le combat de Kim Clavel à la Place Bell à Laval en décembre.

À un moment donné, on va devoir sortir du Casino pour aller vers le monde. La post-pandémie va finir par s’estomper. 

En attendant, Dicaire a jusqu’au 17 décembre pour défendre son titre IBF. À moins d’une réunification ou d’une grossesse.

DANS LE CALEPIN

Je me demandais hier ce que pouvait bien signifier la rue de Mobile. Le seul Mobile que je connais est la ville de l’Alabama, pas loin du golfe du Mexique, immortalisée dans la chanson de Jerry Reed Guitar Man : « Till I found myself in Mobile Alabama… At a club they call Big Jack’s ».

Ben, c’était la bonne Mobile. Mylène Richard, cheffe de pupitre aux sports, m’a fait parvenir toutes les informations. La rue de Mobile a été baptisée en l’honneur du 250e anniversaire de la fondation de Mobile en Alabama par d’Iberville et de Bienville qui y érigèrent le fort Louis en 1702. Le baptême s’est passé en 1950.

On va passer une journée moins ignorant…



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