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Une infirmière de Vaudreuil accusée au criminel d’avoir créé de faux profils vaccinaux

Une infirmière de Vaudreuil accusée au criminel d’avoir créé de faux profils vaccinaux


Une infirmière de Vaudreuil-Dorion, en Montérégie, vient d’être accusée au criminel d’avoir créé de faux profils vaccinaux dans le cadre de la campagne de vaccination contre la COVID-19. 

Kayla Pellegrino devra répondre à des accusations d’utilisation frauduleuse d’ordinateur et de production de faux documents, montre un document judiciaire que nous avons consulté.

La jeune femme de 31 ans a été accusée suite à une enquête de l’Unité permanente anticoruption (UPAC).

L’acte d’accusation en date du 15 novembre précise que Pellegrino a créé « des profils vaccinaux, les sachant faux, avec l’intention d’engager le Gouvernement du Québec, en lui faisant croire que ces documents étaient authentiques ».

Les crimes allégués se sont produits entre le 16 novembre 2021 et le 13 janvier 2022, selon la dénonciation du sergent-enquêteur Patrice Poudrier, de l’UPAC.

L’infirmière indique sur son profil LinkedIn qu’elle travaille pour le géant pharmaceutique McKesson depuis août dernier. Auparavant, elle oeuvrait à l’hôpital du Lakeshore, à Pointe-Claire, de janvier 2017 à juillet 2021.

Il s’agit du deuxième cas connu d’accusations criminelles déposées suite à une enquête de l’UPAC en matière de production de fausses preuves vaccinales.

En septembre dernier, une ex-employée du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale, Carolane Fournier, avait été accusée d’abus de confiance, de production de faux documents et d’utilisation frauduleuse d’un ordinateur.

Le corps policier expliquait alors que Fournier avait « fait de fausses alimentations dans le Registre de vaccination du Québec pour elle-même et pour d’autres personnes », pendant quelques jours en septembre 2021.

Aussi, en août, une dizaine de constats d’infraction à la Loi sur la santé publique avaient été émis suite à des enquêtes de l’UPAC. Ces infractions pénales, qu’il faut distinguer des accusations criminelles, s’accompagnaient d’amendes de 1000 $ à 6000 $.

L’UPAC indiquait à ce moment avoir « une trentaine d’enquêtes criminelles » ouvertes.

Kayla Pellegrino doit comparaître au palais de justice de Montréal le 12 janvier prochain.

Avec la collaboration de Ian Gemme



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