Le séisme de magnitude 6,5 a été centré dans la vallée reculée de Jurm en Afghanistan, une région réputée pour son activité sismique. Les secousses ont été ressenties jusqu’à New Delhi, la capitale de l’Inde. Les premiers rapports font état de nombreuses destructions dans la ville de Jurm, située à environ 250 km au nord de la capitale afghane, Kaboul. Les experts ont averti que les zones touchées sont susceptibles de subir des répliques dans les prochains jours.
Selon un porte-parole du gouvernement afghan, Mosadiequllah Paikar, au moins 22 personnes ont été tuées et près de 100 autres blessées. Cependant, ces chiffres pourraient augmenter car les informations sont encore en cours d’évaluation. Les responsables de la sécurité ont signalé que les autoroutes menant à la région étaient bloquées, ce qui rend difficile l’acheminement des secours.
Le tremblement de terre a également touché des zones frontalières avec le Pakistan, qui ont subi des dommages matériels importants et des pertes humaines. Le ministère pakistanaise des Affaires étrangères a exprimé sa solidarité avec les Afghans touchés par le séisme et offert son assistance pour les secours et la reconstruction.
Le gouvernement afghan a déployé les forces de sécurité et les équipes de secours dans la région touchée. Les organisations humanitaires internationales, telles que Save the Children et l’UNICEF, sont également sur place pour fournir de l’aide aux personnes affectées par la catastrophe.
Le tremblement de terre en Afghanistan a rappelé la vulnérabilité de la région à ce type de catastrophe naturelle. L’Asie centrale est située sur la ceinture de feu du Pacifique, une zone de forte activité sismique qui s’étend de l’Asie orientale à l’Amérique du Sud. Les experts estiment que la région est confrontée à un risque accru de tremblements de terre et d’autres catastrophes naturelles en raison du changement climatique.
Des efforts sont nécessaires pour renforcer la prévention et l’intervention en cas de catastrophes naturelles dans la région. Les gouvernements doivent investir dans des systèmes d’alerte précoce, des infrastructures résistantes aux tremblements de terre et des programmes de sensibilisation du public. Les organisations internationales doivent également soutenir les communautés vulnérables de la région dans leur préparation et leur récupération à long terme.
En conclusion, le tremblement de terre en Afghanistan a causé de lourdes pertes pour les populations locales et a souligné l’importance de renforcer la préparation et la réponse aux catastrophes naturelles dans la région. Les gouvernements, les organisations humanitaires et les communautés affectées doivent travailler ensemble pour renforcer la résilience et réduire les risques à long terme.
