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Un Securitas suspecté d’avoir violenté un requérant d’asile mineur

Un Securitas suspecté d’avoir violenté un requérant d'asile mineur



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Le Tribunal de police s’est penché sur le cas d’un homme qui aurait usé sans raison de la force à l’encontre d’un jeune requérant d’asile du foyer de l’Etoile.

Le Tribunal de police a jugé mercredi un agent de sécurité soupçonné d’avoir violenté un jeune Afghan qui résidait dans le décrié foyer de l’Etoile, où vivent des requérants d’asile mineurs non accompagnés (RMNA). En janvier 2017, alors que l’adolescent avait 16 ans, l’accusé l’aurait saisi par le cou, plaqué contre un mur, puis violemment poussé, le faisant brièvement perdre connaissance. Il est prévenu d’actes de contrainte et de lésions corporelles simples aggravées, ont rapporté «Le Temps», «Le Courrier» et la «Tribune de Genève».

Une altercation s’était produite lorsque le prévenu avait surpris le plaignant et d’autres résidents en train de se couper les cheveux. Le ton serait monté quand il leur avait rappelé les règles des lieux. Il aurait agi pour désarmer le jeune homme qui avait un rasoir ou des ciseaux à la main. Pour l’avocate de l’Afghan, Me Batou, l’épisode illustre les violences institutionnelles ayant cours selon elle dans ce foyer. Elle a aussi dénoncé une instruction bâclée, puisqu’ayant d’abord fait l’objet d’une non-entrée en matière puis d’un classement. «Rien ne justifie l’usage de la violence envers des mineurs vulnérables», a-t-elle plaidé. Le Ministère public a requis une peine de 180 jours-amende avec sursis. Le verdict sera rendu ultérieurement.  



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