C’est l’heure de la répétition générale. Les championnats du monde de cyclisme sur piste se déroulent du 12 au 16 octobre au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines. Une fierté pour l’équipe de France mais aussi un test grandeur nature, puisque la même piste en bois de 250 mètres va accueillir l’épreuve lors des prochains JO. De quoi permettre aux tricolores de se comparer à la concurrence, et au Comité d’organisation des Jeux Olympiques et paralympiques (CIO) d’observer le déroulement de la compétition en vue de Paris 2024.
« C’est incroyable pour nous »
Après leur belle performance réalisée lors des championnats d’Europe à Munich, en Allemagne (15 médailles dont 6 en or) cet été, l’équipe de France de cyclisme sur piste défie le reste du monde dans son vélodrome des Yvelines. Le jeudi 13 octobre, ils étaient 3.500 supporters dans les tribunes à célébrer la première médaille française de ces mondiaux. Malgré quelques déceptions durant ce début championnat, le compteur des Bleus a été débloqué par les filles en poursuite qui ont décroché la médaille de bronze face aux Australiennes.
Cette performance pourrait inspirer la sprinteuse Mathilde Gros. La Française de 23 ans, qualifiée pour les demi-finales de vitesse qui auront lieu ce vendredi, est ravie de vivre les mondiaux en France. « On a la chance de s’entraîner sur une très bonne piste qui, en plus, sera celle utilisée pour les Jeux de Paris 2024. C’est incroyable pour nous », se réjouit-elle.
« C’est LE rendez-vous »
Si cette compétition est l’occasion pour les Bleus de préparer au mieux le rendez-vous sportif prévu dans deux ans, il en va de même pour le CIO. Transports, sécurité, accueil des coureurs, des spectateurs et des médias, tout est scruté.
Mais pour Florian Rousseau, directeur du programme olympique de la Fédération française de cyclisme, pas question que la flamme olympique vienne assombrir les enjeux de ces mondiaux. « C’est LE rendez-vous », martèle-t-il au micro d’Europe 1. « C’est le moment phare de l’année, et puis un championnat du monde à domicile, c’est encore plus fort. » Quant aux JO de Paris, s’ils constituent bien « le grand rendez-vous », Florian Rousseau insiste sur leur date : 2024.