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UBS veut bien racheter le Credit suisse… mais pour pas cher



La plus grande banque de Suisse, UBS, serait prête à racheter sa rivale, Credit Suisse, mais à une fraction de sa valeur actuelle, selon le Financial Times. Les autorités suisses poussent pour que cette acquisition ait lieu, craignant une débâcle et une vague de panique contagieuse sur les marchés si rien n’est fait rapidement.

Le marché financier suisse est en crise depuis la découverte, fin septembre, de la fraude massive commise par la société de gestion de fonds Archegos. Cette affaire, qui a coûté des milliards de dollars aux grandes banques du pays, a révélé des failles dans le système de régulation et de surveillance de l’industrie financière suisse.

Dans ce contexte, les autorités suisses ont redoublé d’efforts pour maintenir la stabilité du système bancaire national. L’acquisition de Credit Suisse par UBS serait une mesure radicale, mais nécessaire pour éviter une crise majeure.

Cependant, cela ne se ferait pas sans douleur. Selon le Financial Times, la proposition d’UBS valoriserait Credit Suisse à seulement 10 milliards de francs suisses (11 milliards de dollars), alors que sa capitalisation boursière actuelle est d’environ 25 milliards de francs suisses (27 milliards de dollars).

Les actionnaires de Credit Suisse ont également réagi avec scepticisme à l’idée d’une telle acquisition. Certains ont exprimé leur crainte de voir leur investissement considérablement dévalué, tandis que d’autres se sont demandé si cette transaction était vraiment la meilleure option pour sauver la banque.

L’une des principales préoccupations des actionnaires est que l’opération n’apporte pas une solution à long terme pour la banque, mais plutôt un simple remède temporaire. La réduction des coûts et la restructuration de Credit Suisse serait une entreprise longue et ardue, qui ne peut être réalisée qu’avec un engagement total et une vision claire de la direction de l’entreprise.

En fin de compte, la décision d’UBS d’acheter Credit Suisse reste à prendre. Les autorités suisses ont prévenu que le temps presse, et qu’une crise financière nationale pourrait se produire si rien n’est fait rapidement. Les actionnaires de Credit Suisse sont assurément réticents à voir leur investissement dévalué, mais ils sont également conscients de la gravité de la situation.

Le marché bancaire suisse est à un tournant critique. L’acquisition de Credit Suisse par UBS est une réponse radicale à une crise radicale. Mais c’est une mesure qui pourrait être nécessaire pour éviter une catastrophe financière nationale. Seule l’avenir nous dira si cette transaction est la meilleure solution pour sauver la banque et le système financier suisse dans son ensemble.

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