Le président américain actuel, Donald Trump, a tenu son premier meeting de campagne en vue de la présidentielle américaine à Waco, en réaction à une menace d’inculpation. Le lieu est hautement symbolique, car c’est là où l’on peut trouver le musée dédié aux efforts du FBI face aux membres de la secte de David Koresh. Pendant le meeting, Donald Trump a nié tout “délit ou crime” et a clamé son innocence.
Donald Trump a démarré sa campagne de réélection à Waco, un lieu hautement symbolique qui rappelle le travail du FBI dans la résolution de la crise de la secte de Koresh en 1993. Ce choix de lieu n’est pas une simple coïncidence, car Donald Trump a des conflits ouverts avec des agences gouvernementales comme le FBI et la CIA, et il cherche toujours à les décrédibiliser.
Pendant le rassemblement, il a nié toute responsabilité dans les accusations qui lui sont faites, allant jusqu’à se proclamer “victime d’une chasse aux sorcières”. Cela fait référence à la récente information selon laquelle deux de ses proches ont été inculpés dans une enquête sur l’ingérence russe dans les élections de 2016. Pourtant, Donald Trump refuse toujours de reconnaître cette ingérence malgré les preuves accablantes.
En outre, le président a également évoqué les scandales éthiques qui ont émaillé cette présidence. Il a pointé du doigt les erreurs du passé du FBI et “la cabale de mauvaises personnes qui cherchent à l’infiltrer”. Cependant, il a également réussi à mobiliser ses partisans et à utiliser cette occasion comme un tremplin pour sa campagne de réélection en 2020.
Il est clair que l’ouverture de la campagne de Donald Trump est différente de celle de son rival potentiel Joe Biden, qui a également annoncé sa candidature en 2020. Par exemple, Biden s’est adressé directement aux travailleurs de l’industrie automobile basés dans le Midwest, une région qui a connu beaucoup d’incertitudes dans la dernière décennie. Biden a promis une transition douce vers l’énergie renouvelable et une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre.
En comparaison, Donald Trump semblait plus soucieux de se protéger que de présenter des propositions pour l’avenir du pays. Malgré les ravages causés par la pandémie de COVID-19, il a exprimé sa confiance envers les Américains et a déclaré qu’ils avaient “vraiment envie de retourner au travail”.
Il a également critiqué ses opposants politiques et les médias en général, qualifiant les révélations de la presse de “fausses nouvelles”. En fin de compte, cependant, il s’agit d’une approche là aussi très différente de celle de Biden. Biden a axé sa candidature sur une proposition de nouveaux projets qui bénéficieraient à tous les Américains, tandis que Trump semble toujours concentré sur la défense de son propre pouvoir.
Malgré cela, Donald Trump a de nombreux partisans qui ont répondu à son appel. Le meeting était rempli d’une foule compacte, sans aucune observation des mesures de distanciation sociale qui sont maintenant en vigueur dans tout le pays. Les électeurs de Trump ont averti les dirigeants américains que s’ils n’étaient pas autorisés à se rassembler, cela aurait des conséquences désastreuses pour la campagne du président.
En résumé, Donald Trump a tenu son premier meeting de campagne en vue des élections présidentielles américaines à Waco, un lieu hautement symbolique pour lui. Pendant le rassemblement, il a nié totalement toute accusation portée contre lui et s’est présenté comme une victime d’une chasse aux sorcières. Il n’y a eu aucune proposition pour l’avenir du pays ou pour résoudre les problèmes actuels, mais le meeting a mobilisé de nombreux partisans, qui ont répondu à l’appel du président.