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Tom Petty et Nick Suzuki: les deux inspirations des joueurs du Canadien

Tom Petty et Nick Suzuki: les deux inspirations des joueurs du Canadien


Dans chaque vestiaire, peu importe le sport, il y a ces chansons de ralliement. Celles qui servent de motivation, celles qui servent à définir ce que l’on souhaite être.

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Les joueurs du Canadien semblent en avoir trouvé une qui leur colle bien à la peau en ce début de saison.

Entre les murs du vestiaire, que ce soit à Montréal ou dans les amphithéâtres ennemis, chaque victoire est célébrée au son de I won’t back down, succès popularisé par Tom Petty en 1989. I won’t back down ou, si vous préférez, Je n’abandonnerai pas. 

« C’est Cole qui a proposé cette chanson, a révélé Nick Suzuki. Je crois que c’est inspiré de l’équipe de football des Gators de l’université de la Floride. »

« C’est un peu la devise qu’on souhaite instaurer dans ce vestiaire », a-t-il poursuivi. 

Et ça semble fonctionner. Le Canadien est déjà revenu de l’arrière à quelques occasions depuis le début de la campagne. Ce fut le cas, samedi, face aux Penguins. 

Refuser d’abandonner peut également se traduire par un refus de baisser les bras devant l’adversité. Comme, par exemple, quand les arbitres semblent vous avoir pris à parti, comme ce fut le cas à Detroit. 

« Ça concorde parfaitement avec la façon dont on veut jouer. Martin nous répète sans cesse qu’il ne faut pas changer notre façon de jouer, peu importe le pointage », a convenu Jonathan Drouin.

« C’est une grande force pour une équipe de miser sur des joueurs qui ne se découragent pas même s’ils tirent de l’arrière par un ou deux buts. On continue d’avoir confiance dans la façon dont nous jouons, et ça rapporte », a-t-il poursuivi.

Dans le sillage du capitaine

Ne pas abandonner, ne pas dévier de l’objectif. Lorsqu’on tente d’inculquer une culture à une jeune équipe, ce sont des valeurs importantes. 

Suzuki n’est peut-être pas celui qui choisit la musique dans le vestiaire, mais il assure son leadership d’une autre façon. En montrant la marche à suivre par la constance de son ardeur au travail et par sa production. 

L’attaquant de 23 ans domine la colonne des pointeurs de l’équipe avec 19 points (10 buts, 9 passes) en 15 matchs. Comme quoi la lettre qu’il porte sur son chandail ne l’a aucunement ralenti.

« On est impressionné, mais pas surpris. Par son comportement, il confirme qu’on a pris la bonne décision », a lancé Martin St-Louis, après la rencontre.

Et le respect que ses coéquipiers lui vouent les incite, eux aussi, à baisser la tête et foncer.

« Il n’a pas changé depuis qu’il a été nommé capitaine. C’est le gars qui donne tout à chaque match, a souligné Josh Anderson. L’énergie qu’il amène dans le vestiaire et sur la patinoire est contagieuse. Il amène plusieurs gars dans son sillage. »

Bonne nouvelle: il risque d’être là pour longtemps. 



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