Il y a quelques mois encore, on le pensait perdu pour le foot. Blessure musculaire qui n’en finit plus, temps de jeu limité, la première saison de Sergio Ramos à Paris a ressemblé à un long chemin de croix. Mais à 36 ans, l’ancien taulier du Real Madrid n’a jamais baissé les bras. « Un jour, si je sens que j’en ai terminé, je resterais à la maison avec mes enfants, mais ce n’est pas encore le cas », assure le champion du monde 2010 avec l’Espagne.
« L’effort, l’exigence, le professionnalisme et la persévérance ont été des clés pour surmonter ces épreuves », poursuit le défenseur espagnol. « Je peux dire que je suis heureux à Paris (sourire). Je suis bien installé et je suis affamé de gagner de nouveaux trophées en jouant à mon meilleur niveau », affirme celui qui a déjà remporté quatre fois la Ligue des champions avec le Real Madrid, et qui reste toujours ambitieux avec le PSG.
Indispensable aux yeux de Christophe Galtier
Malgré son manque de vitesse et de vélocité, Sergio Ramos a su se rendre indispensable aux yeux de Christophe Galtier par son expérience, et en devenant un leader charismatique, sur et en dehors du terrain. Il suffit de regarder les chiffres pour le constater. D’abord, l’an passé sous les ordres de Mauricio Pochettino, l’Espagnol n’avait pu disputer que 13 matches. Cette saison, il a déjà joué quatre rencontres de plus, ne manquant que deux affiches de Ligue 1 pour cause de suspension.
Aussi, il est devenu un porte-bonheur pour le tacticien parisien. Le joueur au maillot numéroté 4 n’a jamais perdu depuis son arrivée dans la capitale, soit 30 matches consécutifs sans le moindre revers.
Le « rêve » de disputer la prochaine Coupe du monde
Ses qualités font du bien au PSG qui en manquait cruellement. Elles pourraient également lui ouvrir les portes de la sélection espagnole pour le Mondial au Qatar, lui qui n’a plus joué avec la Roja depuis plus d’un an. « Tout le monde sait ce que représente pour moi le fait de défendre les couleurs de mon pays », confirme Sergio Ramos. « Après avoir vécu une année difficile à cause des blessures, je me sens à nouveau très bien, je joue avec mon équipe et je suis disponible », résume-t-il.
Et le défenseur emblématique de la sélection espagnole de conclure : « Ce n’est pas une décision qui dépend de moi. Je conserve l’espoir de faire mon retour avec la Roja et le Mondial fait partie de mes rêves ». Un rêve qu’il peut toujours nourrir puisqu’il fait partie d’une pré-liste de 55 joueurs retenus, concoctée par le sélectionneur Luis Enrique, avant la Coupe du monde au Qatar.
En attendant ce rendez-vous mondial, qui sera peut-être le dernier de sa carrière, Sergio Ramos devra continuer à briller avec le PSG. Les Parisiens, déjà qualifiés pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, se déplacent ce mercredi soir sur la pelouse de la Juventus de Turin pour tenter de faire aussi bien que Benfica, opposé au Maccabi Haïfa, pour assurer la première place du groupe, cruciale pour la suite de l’aventure.