Le président français Emmanuel Macron a réaffirmé sa détermination à faire passer la réforme des retraites, malgré les manifestations massives qui ont eu lieu tout au long du mois de décembre en France. Dans un entretien télévisé de 35 minutes sur TF1 et France 2, Macron a plaidé pour une réforme « nécessaire » qu’il ne conduit pas « par plaisir ». Il a également déclaré qu’il était prêt à « endosser l’impopularité » de la réforme, qui prévoit une fusion des 42 régimes de retraite existants en un régime universel par points.
Le président a expliqué que la réforme visait à simplifier le système de retraite français, qui est actuellement très complexe et inéquitable. Selon lui, le nouveau système garantirait que chaque euro cotisé donnerait droit aux mêmes droits à la retraite, quelle que soit la profession exercée ou la région de résidence. Il a également souligné que la réforme permettrait de consolider les finances publiques à long terme, en réduisant le déficit des régimes de retraite et en limitant l’augmentation des dépenses liées aux retraites.
Macron a reconnu que la réforme était « difficile » et « complexe », mais a réaffirmé qu’elle était « nécessaire » pour garantir la viabilité du système de retraite français à long terme. Il a également admis que certaines professions, comme les enseignants, pourraient être défavorisées par la réforme, mais a assuré que des mesures de transition seraient mises en place pour atténuer l’impact de la réforme sur ces professions.
En réponse aux manifestations massives qui ont eu lieu en décembre, Macron a appelé au dialogue et à la concertation. Il a déclaré qu’il était prêt à entendre les préoccupations des manifestants et à négocier des mesures d’accompagnement pour les professions les plus touchées par la réforme. Toutefois, il a également souligné que la réforme devait être mise en place « avant la fin de l’année », afin de garantir sa viabilité financière à long terme.
En conclusion, Macron a déclaré que la réforme des retraites était une décision difficile mais nécessaire pour l’avenir de la France. Il a appelé à la concertation et au dialogue pour trouver des solutions équitables pour toutes les professions, tout en assurant que la réforme serait mise en place « avant la fin de l’année ».