Les résultats des votations de dimanche sur la réforme de l’AVS ont à nouveau fait apparaître un fossé entre la Suisse romande et la Suisse alémanique. Mais cette barrière de rösti existe-t-elle vraiment? Réponse dans cet épisode du Point J avec Christophe Büchi, ancien correspondant de la NZZ.
On se sert souvent du terme « Röstigraben » pour évoquer les différences entre les cultures romandes et alémaniques. Notamment lors de résultats de votations très contrastés comme le week-end dernier. Mais au fond, sur quelles différences a été bâti ce terme? Et d’où vient-il? On en discute dans cet épisode du Point J avec Christophe Büchi, ancien correspondant de la NZZ et auteur du livre « Mariage de raison. Romands et alémaniques: une histoire suisse ».
C’est paradoxal, car le terme est utilisé dans toute la Suisse donc il montre qu’il n’y a pas de frontière étanche mais que les choses circulent.
De son côté, le rappeur Greis, qui est né à Lausanne sous le nom de Grégoire Vuilleumier et qui vit depuis longtemps à Berne, affirme que le fossé se trouve ailleurs. « Moi je ne connais que des gens dans le milieu urbain, que ce soit en Suisse allemande ou en Suisse romande. Et les Suisses alémaniques que je connais votent toujours comme les Suisses romands. »
Pourquoi le terme Röstigraben a-t-il autant de succès en Suisse romande? Est-ce pareil de l’autre côté de la barrière de pommes de terre? Depuis quand l’utilise-t-on?
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Julie Kummer et l’équipe du Point J