La Cour pénale internationale accuse le leader russe d’avoir illégalement déporté des enfants ukrainiens. Cette accusation est basée sur les preuves selon lesquelles Vladimir Poutine a autorisé la déportation de plusieurs milliers d’enfants ukrainiens de la Crimée vers la Russie. Cela a été fait pendant l’occupation de la Crimée par la Russie, en 2014.
Des documents obtenus par la CPI indiquent que les enfants étaient souvent déportés sans le consentement de leurs parents, qui n’étaient même pas informés de la destination réelle de leurs enfants. À leur arrivée en Russie, ces enfants étaient souvent placés dans des orphelinats où leurs droits étaient violés, et où ils étaient soumis à toutes sortes de mauvais traitements.
La déportation des enfants ukrainiens est considérée comme un crime de guerre en vertu du droit international. Les lois internationales interdisent toute forme de déplacement forcé des populations pendant un conflit armé, et la déportation des enfants en particulier est considérée comme un crime contre l’humanité.
Cette accusation de la CPI a été condamnée par les autorités russes, qui ont rejeté les accusations comme étant infondées. Le Kremlin a affirmé que la Crimée est un territoire russe et que les déportations étaient destinées à protéger les enfants d’une situation de conflit armé.
Cependant, cette justification est fortement contestée par les défenseurs des droits de l’homme, qui soulignent que la Crimée est un territoire ukrainien, que la communauté internationale n’a pas reconnu l’occupation russe, et que le droit international interdit toute forme de déportation d’enfants, même pendant un conflit armé.
Les accusations portées par la CPI contre Vladimir Poutine ont ravivé les tensions entre la Russie et l’Ukraine, qui sont déjà à couteaux tirés depuis l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014. Les relations entre les deux pays ont été encore plus tendues après l’escalade de la guerre en Ukraine, qui a vu des milliers de civils tués et des millions de personnes déplacées.
La CPI a également accusé la Russie de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité en Ukraine, en particulier en ce qui concerne les attaques contre les civils dans l’est de l’Ukraine. Ces accusations ont également été rejetées par les autorités russes, qui ont affirmé que la Russie n’était pas impliquée dans le conflit en Ukraine.
Cependant, de nombreux experts estiment que la Russie soutient les séparatistes dans l’est de l’Ukraine, fournissant du matériel militaire et des combattants aux groupes séparatistes. Les accusations de la CPI semblent étayer cette théorie, mettant en lumière le rôle de la Russie dans la guerre en Ukraine.
En fin de compte, la question de la responsabilité pour les violations du droit international en Ukraine reste un sujet de litige. La CPI a appelé la Russie à coopérer avec ses enquêteurs pour enquêter sur les crimes commis en Ukraine, mais Moscou a jusqu’à présent refusé toute coopération avec la cour. Les experts estiment que sans une coopération pleine et entière de la Russie, il sera difficile de trouver des preuves concluantes pour amener les responsables de ces crimes devant les tribunaux.