Un des cerveaux du « convoi de la liberté » qui s’occupait autrefois de la sécurité du premier ministre a nié avoir obtenu des informations privilégiées, notamment l’horaire de Justin Trudeau, comme l’indiquait pourtant un rapport de la police de l’Ontario pendant l’occupation du centre-ville d’Ottawa.
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« Jamais je n’ai reçu d’information sensible d’un policier actif de la police d’Ottawa », s’est défendu devant la Commission vendredi Daniel Bulford, qui a été tireur d’élite pour la GRC pendant 15 ans.
Ce dernier, qui s’occupait bénévolement de la sécurité au sein de l’organisation du convoi, a aussi qualifié de « complètement fausses » les informations de la police de l’Ontario selon lesquelles il aurait coulé l’horaire du premier ministre, Justin Trudeau, « quelques mois » avant l’arrivée du convoi à Ottawa.
M. Bulford travaillait autrefois dans la garde rapprochée du premier ministre. Non vacciné, il avait démissionné de la GRC à l’automne 2021 après s’être exprimé publiquement contre les mesures sanitaires.
Infos coulées
De son côté, le fondateur du groupe extrémiste Diagolon, Jeremy MacKenzie, a reconnu avoir obtenu des informations d’un policier actif de la GRC qui « écoutait ses podcasts ».
« Il m’a contacté pour me dire que l’escouade antiémeute serait envoyée et m’a envoyé des captures d’écran d’une conversation de policiers qui célébraient la violence qu’ils allaient employer », a-t-il révélé lors de son témoignage.