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L’expérience de la mère en prison qu’Elizabeth Holmes désespère d’éviter.



Jusqu’à son huitième mois de grossesse, Mme Zaragoza est restée dans une unité de prison régulière, dormant dans une pièce sans couleur avec une équipe tournante de codétenues. Elle a été conduite enchainée aux examens de santé, les poids aux mains et aux pieds mettant à rude épreuve son corps enflé. Les menottes sont restées en place alors qu’elle accouchait dans un établissement médical de la prison à Galveston, une jambe et un bras attachés en permanence au lit d’hôpital.

Cette expérience a été partagée par des milliers de femmes aux États-Unis, alors qu’elles sont incarcérées et deviennent enceintes en même temps. Selon l’American College of Obstetricians and Gynecologists, environ 2 000 femmes sont incarcérées chaque année aux États-Unis alors qu’elles sont enceintes. La plupart d’entre elles sont détenues dans des établissements pénitentiaires où l’assistance médicale est insuffisante.

Les conditions difficiles vécues par ces femmes enceintes privées de liberté sont préoccupantes. Elles sont souvent enchaînées pendant leur évaluation médicale et lors de leurs visites à l’hôpital. De plus, elles sont souvent soumises à une surveillance excessive et subissent des traitements médicaux non consensuels.

Une enquête menée par le Texas Observer a révélé que certaines femmes étaient fouillées de manière excessive par des agents de sécurité masculins, ce qui constituait une violation de leur intimité et de leur dignité. De plus, certaines détenues n’avaient pas accès à des articles de toilette de base ou à des vêtements pour bébés, ce qui peut avoir des conséquences néfastes sur leur santé et celle de leur enfant.

Malgré les pressions des militants des droits des femmes, peu de progrès ont été réalisés pour améliorer les conditions des femmes enceintes dans les établissements pénitentiaires. De nombreuses prisons ont des politiques strictes qui n’autorisent pas les femmes enceintes à être libérées sous caution, même si elles sont considérées comme un risque faible pour la sécurité publique.

En outre, les femmes enceintes dans les établissements pénitentiaires sont souvent confrontées à des problèmes de santé liés à leur incarcération, tels que la malnutrition, l’absence d’exercice physique et l’exposition à des conditions environnementales malsaines. Ces femmes ont également des difficultés à obtenir des soins de santé appropriés pendant leur grossesse, ce qui peut entraîner des complications pour elles-mêmes et leur fœtus.

Dans l’ensemble, il est clair que les conditions dans les établissements pénitentiaires pour les femmes enceintes doivent être améliorées. Les politiques doivent être modifiées pour permettre la libération sous caution des femmes enceintes qui sont un faible risque pour la sécurité publique, et les soins de santé appropriés doivent être disponibles pour les femmes enceintes incarcérées. Il est temps pour les États-Unis d’honorer leur engagement en faveur de la protection des droits des femmes et de garantir que toutes les femmes aient la possibilité de donner naissance dans des conditions de sécurité appropriées.

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