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Les usines chimiques américaines devraient effectuer de grands changements en vertu de la nouvelle règle de l’EPA.

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L’EPA PROPOSE UNE RÉGLEMENTATION VISANT À RENDRE LES PROPRIÉTAIRES DE PLANTES CHIMIQUES RESPONSABLES DE LEURS ÉMISSIONS TOXIQUES

Jeudi dernier, l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis (EPA) a proposé une nouvelle réglementation qui rendrait les propriétaires et les exploitants de plantes chimiques responsables de leurs émissions toxiques. Les installations devraient mesurer et réduire les composés dangereux au-delà de la propriété sur laquelle se trouve la plante chimique, un changement qui pourrait améliorer considérablement la qualité de l’air pour les communautés avoisinantes, selon l’EPA.

LA RÉGLEMENTATION CONCERNE LES PRODUITS CHIMIQUES NUISIBLES À LA SANTÉ HUMAINE

Cette règle met à jour les réglementations qui régissent les émissions de plantes chimiques, en particulier les polluants atmosphériques tels que l’oxyde d’éthylène et le chloroprène, tous deux connus pour causer le cancer chez les personnes. Elle vise également le benzène, le butadiène-1,3, le dichlorure d’éthylène et le chlorure de vinyle, qui sont tous nuisibles à la santé humaine. Ces produits chimiques sont couramment utilisés dans la fabrication.

LES PROPRIÉTAIRES ET LES OPÉRATEURS D’INSTALLATIONS CHIMIQUES ENTIÈREMENT RESPONSABLES DE LA SURVEILLANCE DE LEURS ÉMISSIONS

Les plantes chimiques qui fabriquent, stockent, utilisent ou émettent ces toxines devront « surveiller les niveaux de ces polluants atmosphériques entrant dans l’air à la clôture de l’installation », selon l’EPA. Les données recueillies par ces installations devront être publiques sur l’outil de base de données EPA WebFiRE. Si les émissions enregistrées sont trop élevées, les propriétaires et les opérateurs « devront trouver la source et faire des réparations ». Les règlements visent donc à protéger les communautés à faible revenu et de couleur, qui sont exposées de manière disproportionnée à des produits chimiques nocifs dans leur environnement.

UNE MESURE DE PROTECTION POUR LES COMMUNAUTÉS DU « CANCER ALLEY »

L’administrateur de l’EPA, Michael S. Regan, a souligné dans un communiqué de presse de l’agence que cette règle accroîtrait les protections pour des communautés telles que la paroisse de St. John the Baptist, qui se trouve dans le « Cancer Alley » de la Louisiane. Cette partie de l’État abrite plus de 100 plantes chimiques et raffineries de pétrole, et les résidents y sont diagnostiqués avec un cancer à des taux près de 50 fois supérieurs à la moyenne nationale.

UNE PÉRIODE DE COMMENTAIRE EST OUVRE POUR 60 JOURS

L’EPA accepte des commentaires écrits sur la proposition pendant les 60 prochains jours. Ensuite, elle tiendra une audience publique, après quoi la règle pourrait être finalisée. Consultez les guides d’Earther sur la décarbonisation de votre maison, la désinvestissement des carburants fossiles, la constitution d’un sac de catastrophe et la surmontée de l’angoisse climatique pour en savoir plus sur les histoires de l’environnement et du climat.


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