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Nous avons testé ChatGPT-4, Bing Chat et Bard et voici notre analyse.

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Trois nouveaux outils intelligents sont en train de révolutionner notre façon d’accéder à l’information en ligne : ChatGPT d’OpenAI, Bing Chat de Microsoft et Bard de Google. Pendant près de trente ans, lorsque nous naviguions sur internet ou utilisions un moteur de recherche, nous avons saisi des données et reçu des réponses majoritairement statiques. Maintenant, grâce à une nouvelle vague d’IA générative, une nouvelle ère d’interactions entre l’ordinateur et l’homme s’ouvre, où les chats informatiques sont plus humains.

Toutefois, ces conversations ne sont pas réellement humanisées : les chatbots ne sont pas conçus pour assurer le bien-être de l’utilisateur. En discutant avec ces machines, nous sommes en train de communiquer avec des machines d’apprentissage du langage créées par des machines encore plus grandes. Les réponses obtenues grâce à ces outils sont générées à partir de corpus de données réfléchissant le langage d’internet. Ces chatbots sont interactifs, intelligents, créatifs et souvent amusants, mais parfois trompeurs : les bases de données sur lesquelles ils sont formés sont remplies de biais et certaines des réponses qu’ils proposent sont sans signification, offensantes ou carrément fausses.

Il est peu probable que nous évitions complètement l’utilisation des chatbots, mais il est crucial d’avoir une compréhension de leur fonctionnement et d’évaluer si nous pouvons leur faire confiance. Les technologies de l’IA générative ont progressé ces dernières années grâce aux modèles de langage complexes. Les applications vocales que nous connaissons tous – Siri, Google Assistant, Alexa – ont déjà démontré le potentiel de traitement du langage naturel. Cependant, il semble que la bombe ait été lâchée avec l’arrivée de ChatGPT, ouvrant les portes à « l’IA » et aux « modèles de langage complexe ». Peu après, Bing Chat de Microsoft a suivi et utilise la technologie ChatGPT. Récemment, Google a ouvert un accès limité à son propre outil, Bard, qui utilise sa propre technologie, LaMDA, qui signifie Langage Model for Dialogue Applications.

L’utilisation de ces logiciels d’IA générative est inévitable, il est donc nécessaire de comprendre leur fonctionnement, de savoir comment les utiliser et de savoir s’il faut leur faire confiance. Les résultats obtenus par ces chatbots offrent un potentiel d’interactions plus humaines, mais il est encore nécessaire de s’assurer qu’ils ne sont pas trompeurs.


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