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La crise bancaire dessine un nouvel âge du capitalisme

La crise bancaire dessine un nouvel âge du capitalisme



La Bibliothèque des erreurs à Édimbourg est un musée des catastrophes capitalistes où l’on trouve des souvenirs de l’affaire Nick Leeson, qui a fait tomber la Barings Bank, ou encore un portrait de Charles Ponzi. Les autorités réglementaires ont créé une nouvelle crise en voulant combattre la précédente, les partisans de la lutte des classes affirment que le capitalisme est mort, ou les deux. Les règles de la finance vont changer, comme l’ont démontré les différentes régulations mises en place au cours des dernières décennies. La restructuration de la finance cette fois-ci semble moins reposer sur un ensemble de règles que sur un changement de mentalité politique, qui accepte une forme mercantile de la finance. Les banques elles-mêmes pensent davantage à leur survie qu’à des idées révolutionnaires. Les patrons de la finance reviennent aux fondamentaux en raison de la crise actuelle, qui porte sur la liquidité plutôt que sur la qualité des actifs. La Silicon Valley Bank et Credit Suisse ont été victimes de leur manque de liquidité, même si cela ne les dédouane pas de leur responsabilité envers leurs déposants. Credit Suisse a été marqué par une série d’affaires embarrassantes depuis le début du XXIe siècle, ce qui a conduit à une perte de confiance de la part des déposants. La SVB s’est consacrée aux prêts glamours, ce qui a conduit à son implosion.

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