Prise de sang, santé voyage, vaccination… À la pharmacie Proxim Annie-Louise Turcotte, on voudrait pouvoir offrir les prélèvement et traitement de streptocoque.
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Alors que la période des virus est bien commencée, les demandes pour ce service se multiplient.
Le service n’est pas encore offert dans les pharmacies de la Mauricie.
«Le test de streptocoque en fait, ça nous dit positif ou négatif. À ce moment-là, on n’a pas besoin de faire de diagnostic», explique la pharmacienne propriétaire Anie-Louise Turcotte.
À Montréal, quelques établissements peuvent l’offrir.
C’est grâce à une ordonnance collective : une autorisation signée par la santé publique pour prélever et traiter la bactérie.
«La mécanique des ordonnances collectives, on n’aime pas ça. Ça génère des disparités régionales dans l’offre de service. Ce n’est pas agréable ni pour les pharmaciens, ni pour les patients», explique le président de l’Ordre des pharmaciens du Québec, Bertrand Bolduc.
Mme Turcotte aussi a placé une demande à la santé publique il y a plus d’un mois pour aller de l’avant. Elle est d’avis qu’il devrait y avoir une ordonnance collective pour toutes les pharmacies de la Mauricie qui voudraient se lancer.
Cette ordonnance pourrait éviter les rendez-vous chez le médecin ou à l’urgence à plusieurs patients.
Le test n’est pas long, s’apparente beaucoup à celui de la COVID-19 et le traitement est simple à remettre.
«Ça pourrait être une bonne chose que les pharmacies offrent ces services-là, surtout que là, tout le monde est débordé. Toutes les cliniques médicales, l’urgence…» affirme la pharmacienne propriétaire Anne-Julie Boucher.
Le ministre Dubé a déjà annoncé en conférence de presse vouloir donner plus de latitude aux professionnels de la santé en général.
Dans les derniers mois, les pharmaciens ont obtenu l’aval du ministère pour élargir leur offre de services.
Pour ce qui est de la réponse de la santé publique sur la question de l’ordonnance collective demandée pour la région : le dossier est sous analyse.