Près de 1650 tonnes de feux d’artifice sont tirées en moyenne chaque année en Suisse, selon l’Office fédéral de la police. Ces feux génèrent 300 tonnes de poussières fines polluant l’air, ce qui correspond à 2% des émissions de poussières fines annuelles en Suisse, a annoncé mercredi l’Office fédéral de l’environnement.
Les substances qui font exploser les fusées de toutes les couleurs se retrouvent aussi dans les sols et les eaux après la combustion. Selon l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), cette pollution est toutefois faible.
Les poussières fines et la fumée peuvent poser problème aux personnes sensibles ou souffrant de maladies des voies respiratoires ou de maladies circulatoires, car une grande quantité est libérée localement en peu de temps. L’OFEV conseille à ces personnes d’éviter la proximité immédiate des feux d’artifice.
Risques pour l’ouïe et les forêts
L’ouïe peut également être endommagée, parfois de manière irréversible, si l’on se tient trop près d’un feu d’artifice. La distance de sécurité indiquée sur l’emballage doit donc être respectée.
Il en va de même pour la distance de sécurité par rapport aux forêts. En raison de la sécheresse, de nombreux cantons et communes ont décrété une interdiction de faire du feu et d’allumer des feux d’artifice. Il faut impérativement suivre les instructions des autorités locales.
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Enfin, l’OFEV rappelle que le feu du 1er Août ne doit en aucun cas être considéré comme une décharge, même pour les objets en bois, les déchets plastiques, le bois traité chimiquement, le bois de démolition ou les déchets de construction. Leur combustion peut libérer des substances toxiques. Seul le bois sec et naturel provenant de la forêt ou de scieries ainsi que le bois flottant séché doivent être utilisés.
ats/iar