L’OPPOSITION AU PRÉSIDENT NICOLAS MADURO DÉNONCE SA RÉÉLECTION CONTESTÉE
Le 17 août, l’opposition vénézuélienne a lancé un appel à la mobilisation, à la fois au Venezuela et dans plus de 300 villes à l’étranger, pour protester contre la réélection contestée de Nicolas Maduro. Maria Corina Machado, cheffe de l’opposition, a déclaré que cette journée était historique et a appelé à l’unité et à la fermeté. Les rassemblements ont commencé en Australie, à Sydney et Melbourne, où des manifestants ont brandi des drapeaux vénézuéliens pour exprimer leur mécontentement.
UNE CRISE ÉLECTORALE EN VENEZUELA
Depuis que le Conseil national électoral a annoncé la réélection de Nicolas Maduro pour un troisième mandat de six ans, une crise politique a éclaté au Venezuela. L’opposition conteste les résultats, dénonçant une fraude électorale, et revendique la victoire de son candidat, Edmundo Gonzalez Urrutia. La situation s’est envenimée avec des manifestations réprimées violemment, entraînant des morts, des blessés et des arrestations.
UNE RÉACTION INTERNATIONALE SCEPTIQUE
La communauté internationale a exprimé des doutes quant à la légitimité des résultats électoraux. L’Union européenne et plusieurs pays ont demandé la publication des procès-verbaux originaux et une vérification impartiale des résultats par une entité internationale. Les critiques se multiplient, notamment au Brésil, où le président Lula demande des explications sur les chiffres annoncés.
DES RÉACTIONS CONTRASTÉES
Nicolas Maduro, de son côté, rejette les critiques provenant de l’étranger, dénonçant toute velléité d’interventionnisme dans les affaires du Venezuela. Malgré les contestations, il affirme sa victoire légitime et accuse ses détracteurs de ternir l’image de son pays.
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