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LausanneLes conducteurs d’e-trott sensibilisés aux bons comportements
Dès jeudi, la police de Lausanne mène une campagne de prévention destinée aux utilisateurs de trottinettes électriques. Quatre journées de formation seront proposées au jardin de la circulation, puis sur la route.
La campagne de prévention «En e-trot’, je laisse le trottoir aux piétons» est lancée à Lausanne.
Valentin Albertini/Media Profil
La brigade de la prévention routière lausannoise mise sur la prévention afin d’apprendre ou de rappeler les bons comportements à adopter, lorsque l’on circule au guidon d’une e-trott. Jusqu’au 19 octobre, la police entend rappeler les règles en vigueur. A grand renfort d’affiches, – elles seront 90 à être placardées en ville -, mais aussi avec des formations gratuites alliant théorie et pratique destinées à toute la population.
Avec sa campagne baptisée «En e-trot’, je laisse le trottoir aux piétons», la police lausannoise ne laisse pas place au doute… Il est justement question que chacun respecte sa place. «Le trottoir appartient aux piétons, et à Lausanne, on aimerait que cela soit respecté. Il y a de plus en plus de zones 30 km/h, des aménagements ont été réalisés pour les vélos électriques et les e-trottinettes, on veut que les «e-trottinettistes» en profitent car ils ont été faits exprès pour eux», explique l’adjudant Patrick Pollen, chef de la brigade de la prévention routière lausannoise.
Des accidents encore rares mais souvent graves
L’achat d’une e-trottinette n’est pas assorti à un permis. Il suffit de se rendre au magasin, d’en acquérir une et de se lancer dans la foulée dans la circulation. «Sans explications, sans permis, c’est difficile pour des personnes inexpérimentées de savoir comment se comporter dans le trafic, surtout si elles n’ont jamais vraiment circulé avant. Le but de la campagne est d’expliquer à l’ensemble de la population, les règles à respecter et les bons comportements à adopter», résume le policier.
Encore rares, les accidents impliquants des e-trott sont par contre régulièrement graves. «Très souvent les gens circulent sans un équipement adapté. Ils ne portent ni casque, – dont le port n’est pas rendu obligatoire par la loi -, ni gants et ne sont pas non plus forcément très visibles. Malheureusement, lorsqu’un véhicule percute une e-trottinette, c’est le pilote de trottinette qui est blessé. C’est pourquoi, le port du casque est fortement conseillé. L’os du crâne est épais de 7 mm, ce n’est pas grand-chose, surtout lorsque l’on tape le bord d’un trottoir», détaille Patrick Pollen. Pas besoin de faire un dessin.
La campagne de prévention ne battra pas seulement son plein sur les panneaux d’affichage de la Ville olympique. Elle aura également lieu sur les réseaux sociaux tandis qu’il sera possible de participer à un concours organisé avec la collaboration de TCS Vaud, dont le prix est justement une trottinette électrique. Renseignements sur les journées de sensibilisation ici.
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La vitesse des engins est limitée à 20 km/h.
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La puissance maximale est arrêtée à 500 watts.
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L’âge minimal pour conduire une e-trott est de 14 ans à condition d’être titulaire du permis M, autrement il faut avoir 16 ans révolus pour circuler.
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Un seul usager est autorisé par e-trott.
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A l’exception des pistes cyclables qui se situent sur des trottoirs, il est formellement interdit de circuler en trottinette électrique sur les trottoirs.
Mineurs et parents risquent gros
La trottinette électrique est un véhicule qui nécessite, de 14 à 16 ans l’obtention d’un permis de conduire de catégorie M. Souvent ces engins sont remis aux mineurs par leurs parents qui ignorent eux aussi la loi. Le jeune risque de se voir notifier une conduite de véhicule sans permis et les parents se retrouveront accusés de mise à disposition d’un véhicule à une personne qui n’a pas le permis. Ils seront convoqués à l’hôtel de police, et y seront entendus en tant que prévenus. Les conséquences sont assez graves pour le jeune et pour les parents.
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