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Le vol de vélos, un obstacle à la pratique

Le vol de vélos, un obstacle à la pratique



L’article intitulé « La sécurité des vélos en ville : un enjeu majeur » a été publié le 15 avril sur le site du journal Le Monde. Ce texte s’appuie sur une enquête menée par l’Académie de mobilités actives (ADMA) rattachée à la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB), et publiée début avril. Les résultats de cette étude révèlent que le vol de vélos demeure l’un des principaux obstacles à la pratique du vélo en ville, après l’absence de sécurité des déplacements.

Selon cette enquête, les grandes villes présentent un risque accru de vol de vélos, avec une probabilité trois fois plus élevée de se faire voler à Paris comparé au reste de la France, et deux fois plus forte à Amsterdam qu’ailleurs en Pays-Bas. Les pays où le vélo est largement utilisé, principalement dans le nord de l’Europe, sont également les plus touchés par le vol de vélos. Cela s’explique par le pragmatisme des voleurs, qui ciblent les endroits où le vélo est plus facile à utiliser.

Les utilisateurs de vélos s’adaptent eux aussi en fonction de l’endroit où ils laissent leur vélo. Les antivols en forme de U, homologués par la FUB, sont beaucoup plus fréquents dans des villes comme Lille, Paris ou Lyon, notamment près des gares ou des universités que dans d’autres villes comme Dijon ou Vannes. Cependant, la protection offerte par ces antivols n’est pas suffisante, étant donné que le nombre de vols reste élevé en France.

Dans l’étude, près d’un quart des personnes déclarent porter plainte après avoir été victimes d’un vol de vélo. Les plaintes sont plus fréquentes lorsque le vélo est à assistance électrique ou est assuré. Seulement 5 % des personnes ayant subi un vol ont réussi à récupérer leur vélo. Cependant, la proportion des personnes récupérant leur vélo augmente légèrement lorsque le numéro d’identification du vélo a été gravé sur le cadre, une opération obligatoire pour les vélos neufs depuis 2021.

Le vol de vélos est un frein majeur à la pratique du vélo. Moins de la moitié des personnes ayant subi un vol rachètent un vélo, et le prix payé est inférieur à celui de l’objet volé. Les usagers investissent davantage dans des antivols de meilleure qualité après avoir subi un vol, plutôt que de se contenter d’un simple câble. Les assureurs commencent à couvrir les vélos dans leurs contrats d’assurance habitation. Toutefois, seuls 8,5 % des usagers avaient souscrit une assurance spécifique en 2019, selon le bureau d’études 6T Bureau de recherche. En outre, de nombreux usagers ignorent si leur vélo est couvert par leur assurance ou leur carte bancaire.

En somme, le vol de vélos reste un problème majeur en France et dans d’autres pays européens, limitant la pratique du vélo en ville. Les utilisateurs de vélos s’adaptent en utilisant différents types de protection, mais les antivols homologués, bien qu’ils soient plus fréquents dans les villes, ne suffisent pas à décourager les voleurs. Par conséquent, il est important pour les utilisateurs de vélos d’être prudents et de prendre les mesures nécessaires pour protéger leur vélo, comme investir dans une assurance spécifique et vérifier les clauses de leur contrat d’assurance habitation.

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