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Le Venezuela envoie un grand nombre de soldats à la frontière du Guyana.

Le Venezuela envoie un grand nombre de soldats a la


LE VENEZUELA DÉPLOIE DES MILLIERS DE SOLDATS À LA FRONTIÈRE DU GUYANA

Le déploiement d’un navire de guerre britannique au Guyana a provoqué une vive réaction de la part du président vénézuélien Nicolás Maduro. Qualifiant cette action de « menace intolérable », Maduro a ordonné un exercice militaire impromptu dans les eaux proches de son voisin, dans le but de démontrer la puissance maritime et aérienne du Venezuela dans un contexte de conflit frontalier entre les deux pays. Cette tension diplomatique est le résultat d’un différend vieux d’un siècle concernant 159 000 km2 de territoire riche en ressources naturelles. Ce conflit territorial a conduit à une escalade des tensions entre ces deux nations, avec des implications internationales significatives.

CANONNIÈRES ET AVIONS DE COMBAT

Suite à l’annonce de l’envoi du navire de guerre britannique au Guyana, le Venezuela a réagi en activant la première phase d’une « action militaire conjointe de défense » sur la côte caribéenne orientale du pays. Selon des sources militaires, cette phase initiale implique la participation d’une dizaine de navires de guerre, dont des canonnières et des navires de ravitaillement, ainsi qu’une vingtaine d’avions. Cette démonstration de force témoigne de la détermination du Venezuela à protéger ses intérêts dans la région. Toutefois, les autorités guyaniennes ont affirmé qu’elles n’avaient aucun projet d’action offensive contre le Venezuela, soulignant que les exercices prévus avec le navire britannique HMS Trent font partie du renforcement des capacités de défense du pays.

DÉCLARATION D’ÉTAT D’URGENCE ?

La montée des tensions autour du différend territorial entre le Venezuela et le Guyana soulève des questions sur les motivations politiques sous-jacentes à cette confrontation. Selon certains analystes, le régime de Maduro pourrait chercher à exploiter cette tension pour suspendre l’élection présidentielle de 2024, en invoquant un état d’urgence. Cette stratégie permettrait au régime vénézuélien d’éviter de se soumettre aux garanties démocratiques exigées par la communauté internationale pour la tenue d’élections libres et transparentes.

Pour en savoir plus sur ce sujet, consultez ces articles :
– Miami Herald : https://www.miamiherald.com/article283605353.html
– BBC : https://www.bbc.com/news/world-latin-america-67836342
– Infobae : https://www.infobae.com/america/america-latina/2023/12/28/tras-el-anuncio-de-maduro-guyana-aclaro-que-el-pais-no-tiene-planes-de-una-accion-ofensiva-contra-venezuela/
– El Mundo : https://www.elmundo.es/internacional/2023/12/28/658dbb02fc6c83747c8b456e.html
– Efecto Coyuco : https://efectococuyo.com/politica/maduro-responde-a-guyana-con-una-accion-militar-defensiva-por-el-esequibo/
– Tal Cual : https://talcualdigital.com/cancilleria-llegada-de-buque-britanico-hms-trent-a-guyana-es-una-provocacion-hostil/
– El País : https://elpais.com/america/2023-12-28/maduro-ordena-una-accion-defensiva-ante-la-llegada-de-un-buque-britanico-a-las-costas-de-guyana.html

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