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Le russe dont la fille a dessiné une photo anti-guerre fuit une peine de prison.



Alexei Moskalev a fait l’objet d’une enquête après que sa fille ait dessiné une image anti-guerre à l’école. Cet incident a soulevé des questions sur la liberté d’expression et la censure en Russie.

L’histoire a commencé lorsque la fille d’Alexei Moskalev, âgée de 6 ans, a dessiné une image montrant un soldat armé d’un pistolet et d’une grenade, debout à côté d’un barrage routier avec un panneau affichant « NON » pour signifier l’opposition à la guerre. Elle a présenté son dessin à son professeur qui l’a ensuite accroché au mur, en même temps que d’autres dessins de la classe.

Cependant, au lieu d’être fière de l’expression artistique de sa fille, Alexei Moskalev a rapidement été contacté par la direction de l’école qui l’a informé que le dessin en question avait été signalé aux autorités. En effet, la police avait été appelée à enquêter sur l’origine du dessin.

La famille s’est interrogée sur la nature de l’incident. Pour eux, il s’agit d’une violation de la liberté d’expression. Alexei Moskalev a expliqué que le dessin de sa fille était une expression de l’opposition à la guerre, ce qui est un droit constitutionnel en Russie. Pourtant, il estime que l’incident montre que la liberté d’expression est menacée en Russie, où toute expression d’opinion peut être considérée comme de la subversion.

L’incident a provoqué une vague d’indignation sur les réseaux sociaux, où de nombreux citoyens russes se demandent si le gouvernement russe est en train de mettre en place une politique de censure pour étouffer toute voix dissidente.

Cependant, les autorités ont tenté de minimiser l’impact de l’incident, affirmant que la police enquêtait sur le dessin de la fille d’Alexei Moskalev dans un contexte plus large de recherche de propagande anti-guerre dans les écoles. Selon les autorités, le dessin de la fille d’Alexei Moskalev aurait pu être utilisé pour inciter à la haine envers les autorités gouvernementales russes.

Ce cas a mis en lumière la tension constante entre les aspirations réelles de la population russe à la liberté d’expression et les tentatives du gouvernement de contrôler toute forme d’expression qui pourrait être perçue comme une menace pour la stabilité du régime. Bien que la famille d’Alexei Moskalev ait finalement été innocente et que l’enquête ait été officiellement close, cet incident pourrait être révélateur des contradictions internes qui existent en Russie.

En somme, l’affaire Alexei Moskalev est un exemple clair de la difficulté à exercer une expression artistique et politique en Russie. Bien que la constitution du pays garantisse la liberté d’expression, de nombreuses voix dissidentes sont étouffées par les autorités ou les organisations affiliées au gouvernement. En fin de compte, il reste beaucoup à faire pour garantir que les citoyens russes puissent exprimer librement leurs opinions sans crainte de persécution ou de rétorsion.

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