Bruno Le Maire a annoncé que les entreprises en difficulté, qui souhaitent rééchelonner les prêts garantis par l’État (PGE) pourront le faire jusqu’au 31 décembre 2026. Ces prêts, octroyés pendant la pandémie pour maintenir à flot leurs trésoreries, ont aussi alourdi leurs endettements.
Les entreprises en difficulté qui souhaitent rééchelonner les prêts garantis par l’État (PGE) dont elles ont bénéficié pendant la pandémie pourront le faire jusqu’au 31 décembre 2026, a annoncé le ministère de l’Économie dimanche.
Ce dispositif devait prendre fin le 31 décembre 2023
« Cela permettra de sauver certaines entreprises. J’ai toujours dit que le prêt garanti par l’État était là pour soutenir les entreprises, pas pour être un boulet », a indiqué le ministre de l’Économie Bruno Le Maire sur France 3. « Donc, si certaines entreprises ont encore des difficultés à rembourser, elles peuvent continuer à rééchelonner », a-t-il poursuivi. Ces prêts, octroyés selon Bercy à hauteur de 107 milliards d’euros aux TPE/PME depuis 2020 pour maintenir à flot la trésorerie des entreprises pendant la crise sanitaire, ont aussi alourdi l’endettement de celles-ci.
Si plus de 50 milliards de crédits ont été intégralement remboursés, certaines entreprises ont du mal à rembourser leur PGE et peuvent faire appel à un dispositif de restructuration via la Médiation du crédit. Ce dispositif a permis d’accompagner environ 560 entreprises en 2022 et 2023 en leur permettant d’étaler le PGE de deux à quatre années supplémentaires par rapport à l’échéancier initial, avec maintien de la garantie de l’État, précise le ministère dans un communiqué. Ce dispositif était censé s’arrêter le 31 décembre 2023.