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Le FMI abaisse ses coûts d’emprunt pour les gros emprunteurs, comme l’Ukraine

Le FMI abaisse ses coûts d'emprunt pour les gros emprunteurs, comme l'Ukraine


Le Fonds Monétaire International (FMI) a annoncé vendredi avoir révisé ses conditions d’emprunt pour les pays concernés par d’importants programmes d’aide comme l’Ukraine ou l’Argentine afin de réduire les coûts supportés par ces pays.

Les nouvelles règles permettront de réduire le nombre de pays payant des frais supplémentaires d’une vingtaine à 13, et entraînera une économie, pour l’ensemble des pays jusqu’ici concernés, de 1,2 milliard de dollars par an, a précisé l’institution économique, soit une baisse de 36% des intérêts jusqu’ici appliqués.

Les nouvelles conditions impliquent un seuil de déclenchement des surcoûts d’emprunt nettement relevé

« Dans un contexte mondial compliqué, nos membres ont réussi à trouver un consensus afin de réduire fortement le coût d’emprunt, tout en maintenant les capacités de financement du FMI afin de venir en aide aux pays qui en ont besoin », s’est félicitée la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, citée dans le communiqué. La patronne du Fonds rappelle cependant que « les charges restent un élément essentiel de la capacité de prêt du FMI (…), cela fournit des fondations financières solides permettant au Fonds d’élargir sa balance de paiements afin de proposer des conditions avantageuses aux membres qui en ont besoin ».

Les nouvelles conditions impliquent un seuil de déclenchement des surcoûts d’emprunt nettement relevé. Ce dernier se situe désormais à un total d’emprunt équivalent, pour un pays, à 300% de son quota au FMI, qui permet de déterminer le niveau théoriquement disponible pour chaque État. Elles réduisent également le surcoût appliqué lorsqu’un programme dépasse la durée théoriquement prévue.

La question du surcoût appliqué aux pays les plus endettés a fait l’objet de vives discussion depuis leur mise en place, en 1997, et tout particulièrement depuis la dernière mise à jour des conditions, qui avaient été abaissées en 2016, augmentant les coûts d’emprunt pour plusieurs pays. Des pays comme l’Argentine ou l’Ukraine, qui sont concernés par les plus importants programmes en cours du FMI, ont aujourd’hui un niveau d’emprunt équivalant respectivement à 1073% et 449% de leur quota, selon les données publiées par le Centre de recherche sur l’économie et la politique (CEPR).

Selon les calculs de ses chercheurs, les surcoûts représentent en moyenne 40% des charges d’intérêts des pays concernés et au maximum 43% pour un pays comme le Pakistan. Pour l’Ukraine, la surcharge représente plusieurs centaines de millions de dollars de frais supplémentaires à rembourser au FMI.

Le Fonds Monétaire International (FMI) a annoncé vendredi avoir révisé ses conditions d’emprunt pour les pays concernés par d’importants programmes d’aide comme l’Ukraine ou l’Argentine afin de réduire les coûts supportés par ces pays.

Les nouvelles règles permettront de réduire le nombre de pays payant des frais supplémentaires d’une vingtaine à 13, et entraînera une économie, pour l’ensemble des pays jusqu’ici concernés, de 1,2 milliard de dollars par an, a précisé l’institution économique, soit une baisse de 36% des intérêts jusqu’ici appliqués.

Les nouvelles conditions impliquent un seuil de déclenchement des surcoûts d’emprunt nettement relevé

« Dans un contexte mondial compliqué, nos membres ont réussi à trouver un consensus afin de réduire fortement le coût d’emprunt, tout en maintenant les capacités de financement du FMI afin de venir en aide aux pays qui en ont besoin », s’est félicitée la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, citée dans le communiqué. La patronne du Fonds rappelle cependant que « les charges restent un élément essentiel de la capacité de prêt du FMI (…), cela fournit des fondations financières solides permettant au Fonds d’élargir sa balance de paiements afin de proposer des conditions avantageuses aux membres qui en ont besoin ».

Les nouvelles conditions impliquent un seuil de déclenchement des surcoûts d’emprunt nettement relevé. Ce dernier se situe désormais à un total d’emprunt équivalent, pour un pays, à 300% de son quota au FMI, qui permet de déterminer le niveau théoriquement disponible pour chaque État. Elles réduisent également le surcoût appliqué lorsqu’un programme dépasse la durée théoriquement prévue.

La question du surcoût appliqué aux pays les plus endettés a fait l’objet de vives discussion depuis leur mise en place, en 1997, et tout particulièrement depuis la dernière mise à jour des conditions, qui avaient été abaissées en 2016, augmentant les coûts d’emprunt pour plusieurs pays. Des pays comme l’Argentine ou l’Ukraine, qui sont concernés par les plus importants programmes en cours du FMI, ont aujourd’hui un niveau d’emprunt équivalant respectivement à 1073% et 449% de leur quota, selon les données publiées par le Centre de recherche sur l’économie et la politique (CEPR).

Selon les calculs de ses chercheurs, les surcoûts représentent en moyenne 40% des charges d’intérêts des pays concernés et au maximum 43% pour un pays comme le Pakistan. Pour l’Ukraine, la surcharge représente plusieurs centaines de millions de dollars de frais supplémentaires à rembourser au FMI.

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