DISNEY’S FLORIDA LEGAL BATAILLE SE POURSUIT COMME LA LOI SUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION EST REJETÉE
Aujourd’hui, The Walt Disney Company a subi une défaite judiciaire après que son action en justice alléguant des représailles a été rejetée par un tribunal de Floride. La plainte portait sur la violation par l’État des droits du Premier Amendement de la société, en s’opposant au projet de loi « Don’t Say Gay » du gouverneur Ron DeSantis, une loi homophobe qui met en danger les droits humains des communautés LGBTQIA+ et de leurs familles.
LE BATAILLE LÉGAL
Après que Disney ait pris la parole contre le projet de loi, DeSantis et l’État de Floride ont retiré le contrôle de Disney d’un district spécial supervisant les opérations quotidiennes de son parc à thème d’Orlando. Cette action a ensuite déclenché la poursuite de Disney au titre du Premier Amendement.
La chaîne CNBC a rapporté que le juge Allen Winsor a statué que « Disney n’avait pas qualité pour intenter un procès contre DeSantis et le secrétaire du Département du Commerce de la Floride » et que ses revendications ne « résistent pas sur le fond contre les membres du conseil d’amélioration spécial du district dans lequel la société exploite ses parcs et ses installations hôtelières. »
Disney a également réagi au rejet de la poursuite en déclarant que « il s’agit d’une affaire importante avec des implications sérieuses pour l’état de droit, et cela ne s’arrêtera pas là. Si la décision était laissée sans contestation, cela créerait un précédent dangereux et donnerait licence aux États de manipuler leurs pouvoirs officiels pour punir l’expression de points de vue politiques avec lesquels ils ne sont pas d’accord. Nous sommes déterminés à poursuivre notre affaire. »
LA SUITE DES ÉVÉNEMENTS
Comme cette déclaration le suggère, la bataille juridique de Disney en Floride est loin d’être terminée. La société a toujours un autre procès en cours; en décembre, elle a accusé le district spécial de surveillance du tourisme en Floride centrale de violer à la fois la loi de l’État et la constitution lorsqu’elle n’a pas remis les documents publics demandés. Disney a demandé à un tribunal du comté d’Orange d’ordonner immédiatement au conseil de remettre « tous les documents demandés en instance » et a également déclaré qu’il retenait illégalement la documentation.
Le PDG de Disney, Bob Iger, a publiquement soutenu les batailles juridiques, qui ont commencé lorsque l’entreprise était sous la direction de l’ancien PDG Bob Chapek. « L’entreprise, pendant mon absence, a décidé de prendre position contre le projet de loi Don’t Say Gay qui était en cours d’adoption par la législature de Floride », a-t-il déclaré en novembre 2023. « Le gouverneur s’est très, très fâché contre l’entreprise quand elle a pris cette position et a décidé de punir l’entreprise en lui retirant essentiellement ses droits à un district spécial autour de Disney World qui était en place depuis des décennies … La question n’était même pas sur le [projet de loi, plus tard loi]. Il s’agissait de savoir si une entreprise a le droit à la liberté d’expression. Et si elle exerce son droit à la liberté d’expression, elle ne devrait pas subir de représailles. »
CONCLUSION
io9 vous tiendra informé des développements de Disney vs. DeSantis au fur et à mesure qu’ils se produiront.
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