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l’aviation civile demande d’annuler 33% des vols à Orly le 2 mai

l'aviation civile demande d'annuler 33% des vols à Orly le 2 mai



La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes de renoncer à 33% de leur programme de vols à Paris-Orly le mardi 2 mai, en raison d’un mouvement de grève des contrôleurs aériens à l’appel de syndicats mobilisés contre la réforme des retraites promulguée à la mi-avril.

Mercredi, la DGAC avait déjà demandé aux compagnies de réduire leurs vols d’un tiers à Orly et d’un quart à Roissy pour le lundi 1er mai. De nombreux aéroports en région étaient également concernés, notamment Marseille, Lyon, Bordeaux, Nantes et Toulouse.

Pour mardi, la DGAC ne donne pas d’indications concernant l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle ou les aéroports régionaux. Elle indique qu’elle appliquera les dispositions du service minimum pour Orly, mais qu’en dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards sont néanmoins à prévoir. Elle invite donc les passagers qui le peuvent à reporter leur voyage.

Selon la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam), porte-voix des compagnies aériennes en France, la mobilisation contre la réforme des retraites s’est traduite au premier trimestre par 34 journées de grève. Quelques 3.500 vols ont dû être annulés pendant cette période, dont 500 « à chaud », sans que les passagers aient pu être prévenus à l’avance, synonyme de situations difficiles dans les aérogares.

De son côté, l’organisme de surveillance du trafic aérien européen, Eurocontrol, a évalué à 10 millions le nombre de passagers touchés par la grève entre mars et début avril.

Cette mobilisation des contrôleurs aériens n’est pas nouvelle et ne semble pas près de s’arrêter. Elle trouve son origine dans la réforme des retraites qui a été promulguée la mi-avril. Cette réforme, qui impose des mesures drastiques sur le calcul de la durée de cotisation pour la retraite, a été vivement contestée par les syndicats et les travailleurs. Face à cette situation, les contrôleurs aériens ont décidé de se mettre en grève pour exprimer leur mécontentement et leur inquiétude pour leur avenir.

Cette grève a déjà eu de sérieuses conséquences sur les vols aériens en France, et les compagnies aériennes ont dû prendre des mesures pour limiter les perturbations. Les passagers doivent être conscients de la situation et prendre leurs dispositions en conséquence. Les compagnies aériennes, quant à elles, doivent continuer à travailler avec la DGAC pour minimiser l’impact de la grève sur les vols et les passagers. Il est à espérer que ces problèmes seront résolus rapidement pour permettre aux voyageurs de se déplacer en toute sécurité et avec un minimum de perturbation.

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